Pour censurer leurs jeux et dans l’espoir qu’ils soient acceptés dans un maximum de pays dans le monde, les studios ne manquent vraiment pas d’idées. Mais la créativité de certains est si folle qu’elle a donné naissance à des séquences historiques. Découvrez aujourd’hui les censures les plus absurdes du jeu vidéo dans notre JV Select !
Wolfenstein
Si lorsque l’on parle de Wolfenstein (2009), la première chose qui vient à l’esprit des joueurs n’est autre que l’Allemagne Nazie, c’est parce que dans le jeu, celle-ci a remporté la Guerre et domine le monde ! Une revisite de l’Histoire qui est loin de plaire à nos voisins germaniques, lesquels se sont empressés d’interdire le titre sur leur sol,. Afin de trouver un terrain d’entente et d’apaiser les foudres du gouvernement allemand, Bethesda a eu une brillante idée : cacher sous le tapis tout ce qui pourrait faire référence, de près ou de loin, au nazisme et raser la moustache d’Hitler.
Cependant, le modèle du dictateur n’ayant aucunement été modifié, les joueurs ont moins l’impression de combattre une figure historique majeure qu’un vieillard teigneux. Si le titre, dans son aspect original, n’aura finalement été rendu disponible qu’en 2019 pour le marché saxon, la censure aura malgré tout fait son travail, permettant à Wolfenstein 2 de se faire une place dans les rayons allemands. Une affaire qui marche, donc !
Mortal Kombat
Si vous vous intéressez un tant soit peu à la série Mortal Kombat , vous savez sans doute que la sortie de son premier opus a suscité un bon nombre de polémiques. De fait, dans les années 90, les jeux vidéo violents sont sous les projecteurs, tandis que les parents et les associations de consommateurs s’inquiétaient de leur impact sur leurs jeunes têtes blondes. Un contexte qui donne notamment naissance à l’ESRB, un organisme auto-régulé qui évalue les jeux aux Etats-Unis, et qui décerne son premier “M for Mature” (réservé aux adultes) au soft d’Ed Boon.
Mais avant tout cela, le titre a fait paniquer plus d’un constructeur, dont le très familial Nintendo. De fait, si tout le sel de la série de combat vient surtout de son hyper-violence, il s’agissait là d’une caractéristique dont la firme au plombier préférait se passer. Et c’est ce qu’ils ont fait ! Ainsi, Nintendo of America ont pris sur eux de censurer la version SNES du titre, prenant soin de tout simplement retirer les Fatalities au profit de versions davantage édulcorées quand toutes les représentations visuelles de sang ont été remplacées par de la sueur grise. Autant dire que le jeu perdait rapidement tout son intérêt…
Bien d’autres titres ont subi les affres d’une censure “créative”. Ainsi, pour découvrir comment ont été remaniés des jeux comme Dragon Ball Fusions, Grand Theft Auto : Vice City ou encore Metal Gear Solid : Peace Walker et sa célèbre séance de torture, n’hésitez pas à consulter notre JV Select, disponible en tête de page !
