Malgré sa gigantesque carrière, Clint Eastwood n’a pas toujours été une icône du cinéma américain, et pour cause : il s’est déjà fait virer à cause de son physique. Les studios étaient même persuadés qu’il n’aurait aucun avenir dans le milieu…
Pas au goût des studios
Saviez-vous qu’au début de sa carrière, Clint Eastwood avait été licencié de son studio ? Pire, il n’avait commis aucune faute, si ce n’est celle de ne pas avoir le physique idéal. C’est dans le documentaire “Clint Eastwood, la dernière légende” de Clélia Cohen que Burt Reynolds, grand ami de l’acteur, raconte cette incroyable anecdote.
Ils m'ont viré le même jour que Clint Eastwood. Ils trouvaient se pomme d'Adam trop grosse. Elle dépassait. Il avait aussi une dent ébréchée qu'ils voulaient qu'il répare. Et (pour eux) il parlait trop lentement. Après ça, je me demandais bien ce que j'allais entendre. Ils m'ont dit : “Vous, vous n'avez juste aucun talent” - Burt Reynolds (Clint Eastwood, la dernière légende)
C’est dans ce même documentaire que l’on retrouve une interview d’Eastwood sur la BBC, revenant alors sur cette période difficile et sur les autres raisons de son licenciement. “À l'époque, les studios voulaient des sosies de leurs stars, mais je ne ressemblais à aucun de leurs acteurs sous contrat” explique-t-il. “Ils ont fini par me renvoyer, pensant que je n'irais nulle part."
Succès
Finalement, les deux acteurs connaîtront chacun le succès. Eastwood avec les célèbres films de Sergio Leone (Pour une poignée de dollars ; Et pour quelques dollars de plus ; Le Bon, la Brute et le Truand) comme ceux qu’il réalisera lui-même. Burt Reynolds, lui, sera notamment connu pour divers films d’action et/ou de sport comme L’Équipée du Cannonball, Cours après moi shérif ou Delivrance. Les deux acteurs tiendront même tous deux la tête d’affiche de Haut les flingues! en 1984.
Reynolds et Eastwood ont également tous deux joué dans la série Alfred Hitchcock présente, le premier dans Escape to Sonoita de Stuart Rosenberg en 1960, l’autre dans Human Interest Story de Norman Lloyd en 1959, aux côtés de Steve McQueen. Une belle revanche sur la vie !