Renault a fait son grand retour ce week-end en relayant Citroën et Peugeot au rang qui était le sien depuis 2016.
Macron rompt avec la tradition et choisit une Renault pour le 14 juillet
Le 14 juillet dernier, pour les célébrations de la fête nationale, Emmanuel Macron a troqué sa DS habituelle contre une Renault Rafale. Présenté par la marque au losange comme son « nouveau fleuron », ce SUV incarne un changement de cap pour le garage présidentiel, occupé par des véhicules Citroën et Peugeot depuis 2016.
- 2008 : Renault Vel Satis
- 2012 : Citroën DS5 HYbrid4
- 2016 : Renault Espace V
- 2017 : DS 7 Crossback
- 2017 : Peugeot 5008 II
- 2021 : DS 7 Crossback hybride
- 2022 : DS7
- 2024 : Renault Rafale
Lors de sa première élection en 2017, Emmanuel Macron avait opté pour un DS7, un SUV qu'il avait renouvelé en 2021 en choisissant une version hybride rechargeable - un Peugeot 5008, c'était aussi glissé dans le garage présidentiel en 2017 à l’occasion de la fête nationale. Cinq ans auparavant, François Hollande avait bravé la pluie des Champs-Elysées à bord d'une DS5.
Un retour gagnant pour Renault
Pour Renault, l'arrivée de la Rafale dans le garage présidentiel est un coup de maître. Ce SUV haut de gamme, long de 4,70 mètres, met en lumière les nouvelles ambitions de la marque au losange. Le nom « Rafale » (que le constructeur automobile a autorisé Dassault Aviation à utiliser pour son avion de chasse) souligne également la volonté de Renault de se positionner sur le marché lucratif des SUV.
Fabriquée en Espagne, la nouvelle voiture arbore une peinture bleu nuit et a été spécialement blindée pour répondre aux exigences de la fonction présidentielle. Elle se distingue également par une calandre aux couleurs du drapeau français en dégradé, des supports de drapeaux amovibles et des jantes spécifiques de 20 pouces.
Ainsi, et après un lobbying discret, mais intense, Renault a réussi à remporter le contrat face à DS, qui ne pouvait proposer sa berline DS9, produite en Chine, pour remplacer la DS7. Depuis les années 2010, les constructeurs automobiles préfèrent prêter plutôt que vendre leurs véhicules pour servir de voitures officielles du président.