S’il n’est pas rare de rester sur ses gardes après avoir vu un film d’horreur (après tout on sait jamais), il est en revanche inhabituel de constater des phénomènes paranormaux directement sur le plateau. C’est en tout cas ce qui est arrivé à l’équipe du film “Cintihar”, en tournage dans la ville de Diyarbakir dans l’est de la Turquie plus précisément dans le quartier historique de Sur. Selon Yekta Ener Guven, producteur du long-métrage qui s’est exprimé dans les colonnes de Turkiye Today, le lieu a été choisi pour son “atmosphère unique”. Unique, c’est le cas de le dire… Dans le même article, Vural Vural, un autre producteur, explique que le groupe a été témoin de “de nombreux événements paranormaux” !

Plus concret, tu meurs

Pour cause, l’homme avoue que dès le premier jour de tournage (qui a duré en tout une cinquantaine de jours) des incidents étranges se sont manifestés. “Des portes se sont refermées toutes seules et des objets ont été mystérieusement renversés Certains acteurs se sont même comportés de façon inhabituelle”, affirme Vural Vural. Lui et ses collègues pensaient que “ces histoires” (il ne s’étend pas sur leur nature) n’étaient que des contes. Si les légendes de Diyarbakir sont un mystère depuis notre pays, on sait en revanche que la ville possède un passé très douloureux, entre le génocide arménien et les affrontements entre turcs et kurdes.

Tournage de "Cintihar" à Diyarbakir, dans l'est de la Turquie (crédits : Turkiye Today)

Un film déjà terrifiant ?

Dans tous les cas, ces “sueurs froides” n’ont pas empêché l’équipe de Cintihar de terminer le projet, qui est entré dans sa “phase finale” au moment de la publication de l’article de Turkiye Today. Le film tourne autour d’un djinn, ces esprits bien connus de la culture musulmane. Il durera 1h30 et devrait sortir en octobre prochain. C’est également le premier film du genre filmé à Diyarbakir. Et au vu de ce qu’il s’est passé sur le tournage de Yekta Ener Guven et Vural Vural, ce sera peut-être le dernier.