Nouveau fer de lance des “superproductions à la française”, le Comte de Monte-Cristo rencontre un beau succès au cinéma. Sa tête d’affiche, Pierre Niney, est méconnaissable dans certaines scènes.
Après les Trois Mousquetaires, un autre classique d’Alexandre Dumas rencontre un beau succès au cinéma. C’est le Comte de Monte-Cristo, sorti le 28 juin, réalisé par Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière (qui avaient signé le script des récentes aventures de d’Artagnan et ses collègues). Comme nous l’apprend Le Parisien, le long-métrage porté par Pierre Niney a dépassé les 2 millions d’entrées en seulement 9 jours. C’est plus rapide que les deux épisodes des Trois Mousquetaires.
L’homme aux mille visages
Comme dans le classique de Dumas, Niney incarne ici Edmond Dantès, un marin arrêté - le jour de son mariage - pour un crime qu’il n’a pas commis. Il croupira plus de 10 ans en prison avant de s’en échapper immensément riche. Une fois dehors, il n’aura plus qu’un cap, se venger des hommes qui lui ont ruiné l’existence… Pour ce faire, il s’affichera sous les traits du “Comte de Monte-Cristo” et, à l’aide de divers costumes, s’approchera - et frappera - au plus près de ceux qui lui ont causé du tort.
Pour ramener l'oeuvre à la vie, il fallait que la transformation physique de Niney soit sans équivoque. Une mission que l’acteur pense “incontournable pour la crédibilité du film” sur un dossier de presse relayé par Allociné. Le comédien a ainsi échangé avec les équipes pour trouver le bon équilibre :
"Nous avons fait au moins quatre tests pour Monte-Cristo et deux tests pour son principal avatar. Ces moments nous permettaient d’échanger sur l’aspect physique des personnages : doivent-ils avoir plus ou moins de rides, faire plus ou moins peur ? Ce faisant, on parlait déjà beaucoup de la façon dont on les envisageait” - Pierre Niney
"Ils ne m’ont pas reconnu"
Pierre Niney se souvient d’une scène où Dantès prend l’apparence d’un “personnage exubérant” (il fait sans doute au fameux aristocrate britannique, on ne vous en dira pas plus). “Il est à l’opposé de Dantès, qui souligne le plaisir cynique de Monte-Cristo à berner ses ennemis” explique l’acteur. “Ce qui est génial, c’est que ça fonctionne sur beaucoup de spectateurs (...) Et c’est ce qu’on cherchait. Ce trouble. Pour tout vous dire, mes parents ne m’ont pas reconnu en voyant la scène en question”. Oui pour tout vous dire, la séquence est plutôt stupéfiante. Rendez-vous en salles pour la découvrir.