Une console qui se fait déjà désirer

Si la Wii U a été un échec retentissant, elle aura aussi poussé Nintendo à redoubler d'inventivité pour sortir de la panade : cette issue de secours s'appelait la Switch et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle s'est avérée fructueuse. Suffisamment pour battre le score de la PS4 et pour lorgner sur celui, ultime, de la PlayStation 2.

Après 7 ans d'activité, le cycle de vie de la machine commence doucement à toucher à sa fin. Enfin, tout du moins, on s'approche dangereusement de l'arrivée d'une héritière, encore non dévoilée par Nintendo mais dont le reveal devrait arriver prochainement. Si la Switch devrait encore accueillir pas mal de titres d'ici là (et puis Nintendo ne la laissera pas tomber du jour au lendemain quoiqu'il arrive), les regards commencent à se tourner sérieusement vers la firme de Kyoto pour une quelconque déclaration.

Du stock et encore du stock

À défaut d'avoir un nom, celle que l'on appelle pour le moment "Switch 2" se fait donc désirer. Et de là à penser qu'il s'agit d'un futur carton commercial dès le jour de son lancement, il n'y a qu'un pas : le président de Nintendo, Shuntaro Furukawa, s'est justement fait questionner sur une potentielle rupture de stock lors de 84ᵉ assemblée générale annuelle des actionnaires de l'entreprise. Voici sa réponse :

Pour lutter contre la revente, nous pensons qu'il est très important de produire un nombre suffisant d'unités pour répondre à la demande des clients, et cette approche n'a pas changé depuis l'année dernière. En plus de cela, nous réfléchissons à la possibilité de prendre des mesures dans les limites permises par la loi, en tenant compte des circonstances de chaque région.

De plus, durant les deux années précédentes, nous n'avons pas été en mesure de produire une quantité suffisante de Nintendo Switch en raison d'une pénurie de semi-conducteurs, mais cette situation est désormais résolue. Nous ne pensons pas que la pénurie de pièces aura un impact significatif sur la production de la prochaine console pour le moment.

En gros : pas d'inquiétude à avoir. Désormais, il n'y a donc plus qu'à attendre de voir à quoi ressemblera l'heureuse élue…