L'été arrive et pour moi ce sont bientôt les vacances : l'occasion de ne pas quitter mes écrans et terminer certains jeux vidéo que je me suis juré de faire avant la deuxième partie de l'année. Un projet qui risque de partir en fumée avec ma découverte de The First Descendant. Le titre, gratuit à installer, est arrivé aujourd'hui sur PC, PS5, PS4, Xbox One et Xbox Series. Mélange de genres de jeux de tir parus il y a peu, il pourrait bien me faire renoncer à mes ambitions. C'est grâce à une boucle de gameplay addictive, du moins durant mes premières heures de jeu, qu'il a réussi à me séduire.
The First Descendant : un mélange de shooters parus ces dernières années
Présenté il y a quelques années, The First Descendant a profité du Summer Game Fest’ de cette année pour pointer à nouveau le bout de son nez. Il est développé et édité par Nexon, une entreprise sud-coréenne qui fait parler d’elle depuis peu dans le monde occidental. C’est à elle que l’on doit, indirectement, des succès récents comme Dave the Diver ou The Finals.
Cette fois, c’est son propre studio qui est aux manettes avec The First Descendant : un jeu de tir multijoueur en vue à la troisième personne, gratuit à l’installation, qui reprend les principes de Destiny, Helldivers mais surtout Warframe. Un mélange que j’ai découvert et qui, après mes premières de jeu, m’a fait réaliser qu’il ne fallait absolument pas que je tombe dedans au vu du principe addictif.
Lors de la mission d’introduction du jeu, je comprends que je suis un Légataire : un espèce de d’individu choisi pour voir le guide, une femme disposant des connaissances nécessaires à la sécurité du monde. Durant ma première mission, je dois empêcher le grand méchant de mettre la main sur le cœur de fer. Spoiler : pas de bol, il y a arrive dès la mission d’introduction. Retour à Albion, une espèce de plateforme gigantesque qui sert de point de départ et d’arrivée à toutes nos missions. Ce sont celles-ci qui vont rythmer les parties du joueur et lui donner envie de jouer, que ce soit celles liées à l’intrigue ou simplement des objectifs annexes. De fait, l’histoire n’est pas spécialement mise en avant durant le début de l’aventure de The First Descendant.
Des armes variées et personnalisables
Direction Kingston pour mes premières missions. Je dois repousser l’invasion ennemie en réalisant plusieurs objectifs différents sur la carte. Défendre une base de données en train d’être piratée, infiltrer une base ennemie ou encore simplement faire le ménage chez les envahisseurs. Pour cela, j’ai à ma disposition trois armes à feu de mon choix : un fusil d’assaut, un fusil tactique et un fusil à pompe. Trois types d’armes bien distincts qui permettent de varier les plaisirs. Un plaisir qui peut se prolonger. Notre légataire récupère de nombreuses armes durant ses missions. Pistolet-mitrailleur, fusil laser, lanceur… Il y a de la variété, d’autant que chaque arme peut être équipée de module équipant ses dégâts. Plus on utilise l’arme en question, plus on la fait monter de niveau, ce qui permet d’augmenter ses points de modules et donc le nombre d’améliorations.
L’une des boucles du jeu est donc de récupérer sans cesse de nouvelles armes plus puissantes, de les faire monter en niveau et de récupérer les meilleurs modules possibles pour elle. Ce sont les armes à feu qui, du moins durant le début de cette aventure, constituent notre première source de dégâts. Elles se combinent avec les capacités de mon Légataire : un héros que l’on m’a proposé en début d’aventure parmi trois. J’ai choisi Viessa (à gauche sur la grande image ci-dessous), pour sa capacité à faire de la magie de glace. Des capacités que l’on peut aussi booster par de l’équipement, les régulateurs, en fonction des armes équipées.
Un gameplay rapidement nerveux et addictif... qui peut tourner en rond
Mais tous les régulateurs que l’on récupère ne sont pas forcément faits pour notre Légataire. Et c’est alors que l’on prend conscience qu’il est possible d’invoquer de nombreux autres légataires, chacun disposant de ses propres compétences. Il faut des pièces d’or mais aussi des composants. On les récupère dans des missions à faire, les plus rares étant à chopper contre des boss réalisables seul ou à plusieurs. Des affrontements plus exigeants que le méchant lambda : il faut faire attention à sa vie ; ses munitions et à la méthode employée pour vaincre l’adversaire. C’est ce genre d’activité qui devrait constituer le plat de résistance des joueurs au niveau maximum : tomber sur des adversaires ultra-balèzes qui donnent, une fois vaincu, la ressource nécessaire pour invoquer tel ou tel légataire.
Sur le papier, The First Descendant a tout de la boucle de gameplay addictive, du moins sur ce que l’on a pu voir après quelques heures de jeu. Il est possible de monter en niveau à travers plusieurs paramètres, satisfaisant notre soif de pouvoir à intervalles fréquents et réguliers. Sur PlayStation 5, les sensations sont présentes grâce à l’utilisation des gâchettes adaptatives et des retours haptiques. On note toutefois la fluidité rarement au rendez-vous et une technique qui laisse à désirer : dommage pour un jeu à l’ambiance visuelle flatteuse. Des reproches techniques également observées par les joueurs évoluant sur Steam, reprochant au titre un manque d’optimisation.
En bref, le début de The First Descendant constitue une expérience plus que gratifiante à travers ses premières heures de jeu. Il faut désormais porter son intérêt sur le contenu de fin de jeu qui peut enrayer la machine à cause. Trop de jeux du même style souffre des missions que l’on doit répéter à tour de bras pour récupérer tel objet, qui a 2 chances sur 100 de tomber, et pourtant indispensable à l’invocation de tel ou tel Légataire. Si Nexon arrive à contourner de façon séduisante ce défaut inhérent au genre, il se pourrait bien que The First Descendant soit plus que ma bonne surprise estivale… et m’empêche de terminer tous les jeux que je m’étais promis de lancer pendant l’été.