Coup de tonnerre dans le monde de la cybercriminalité : l'opération "First Light 2024" d'Interpol a démantelé des réseaux d'escrocs opérant dans 61 pays. Près de 4 000 arrestations et 257 millions de dollars saisis témoignent de l'ampleur de cette victoire contre les escroqueries en ligne.
Interpol frappe fort
L'opération "First Light 2024", orchestrée par Interpol, a fait un coup de filet historique dans le monde de la cybercriminalité. Cette vaste offensive, menée simultanément dans 61 pays, a permis de démanteler de vastes réseaux d'escroquerie en ligne et de coffrer près de 4 000 cybercriminels. Les forces de l'ordre ont également saisi la somme faramineuse de 257 millions de dollars.
Phishing, arnaques sentimentales, faux sites marchands, fraudes à l'investissement... Aucune forme d'escroquerie en ligne n'a échappé à la vigilance des enquêteurs d'Interpol. Les criminels, qui profitaient de l'anonymat du web pour piéger leurs victimes, ont été traqués pendant des mois pour démanteler leurs réseaux.
Parmi les affaires les plus marquantes, on peut citer le démantèlement d'un réseau international d'escroquerie en Namibie, qui exploitait 88 jeunes forcés à mener des arnaques en ligne. Les autorités ont saisi 163 ordinateurs et 350 téléphones portables, dont les données ont été transmises à Interpol pour analyse.
À Singapour, la coopération entre le centre anti-escroquerie de la police et les banques locales a permis d'éviter une arnaque au faux support technique, sauvant ainsi les économies d'un septuagénaire qui risquait de perdre 280 000 dollars.
Une coopération d’envergure
L'opération First Light 2024 a mis en lumière la sophistication croissante des techniques employées par les cybercriminels. Pour tromper leurs victimes, ces derniers utilisent des logiciels malveillants que l’on appelle "stealers", capables de voler des données personnelles telles que les identifiants, mots de passe, cookies et autres informations de connexion. Ces données sont ensuite utilisées pour reproduire l'environnement de navigation habituel des victimes, contournant ainsi les systèmes de sécurité des plateformes en ligne et permettant aux escrocs d'accéder à leurs comptes bancaires ou de réaliser des achats frauduleux.
La réussite de cette opération d'envergure repose sur une collaboration étroite et sans précédent entre les forces de l'ordre de 61 pays. Cette coopération internationale a permis de traquer les criminels à travers les frontières, de partager des informations cruciales et de coordonner les actions concrètes sur le terrain. Cela démontre l'efficacité de la coopération internationale !