Avant sa sortie en accès anticipé le 07 juin dernier, le jeu vidéo Bodycam était l’un des titres les plus attendus sur Steam. Un enthousiasme certainement dû au réalisme apparent de ses graphismes. L’année dernière, on vous avait déjà parlé d’un jeu au concept similaire : il s’agissait de Unrecord, dont les points communs sont multiples avec Bodycam. Les deux sont développés par des Français dont les studios sont les premiers à proposer un tel concept. J’y ai joué pendant plusieurs heures, ce qui me permet de vous en parler plus en détail.
Un réalisme prenant
Bodycam, c’est un jeu de tir compétitif en vue à la première personne. Un genre de titres que l’on appelle aussi FPS. Et il faut dire que pour le coup, il n’a jamais eu de représentants aussi réalistes.On y incarne un individu prêt à faire la guerre contre ses adversaires, un peu comme si on y était vraiment. Difficile de comparer avec la vie réelle dans la mesure où je n’ai pas cette expérience là mais j’ai vraiment eu la sensation d’être immergé dans un conflit armé crédible.
Une prouesse en partie due au réalisme des graphismes (Unreal Engine 5). Les différentes cartes semblent être tirées de lieux existant dans la vie réelle. C’est parfois tellement bien fait que l’on a du mal à distinguer les ennemis à cause des jeux de lumière. C’est surtout bluffant quand il s’agit d’infiltrer une maison la nuit, la météo évoluant au cours de la partie. Il faut être alors bien plus prudent, et gare à vous si vous décidez d’allumer votre lampe-torche. De la même façon, les bruitages assourdissants retranscrivent avec cohérence ceux que l’on pourrait entendre sur un champ de tir. Ce soin particulier à l’ambiance rend les parties de Bodycam particulièrement tendues et prenantes, surtout en match par équipe : deux équipes s’affrontent et, à la manière de Counter-Strike ou de Valorant, doivent remporter la partie en plantant ou désamorçant une bombe.
La réalité avec aussi ses défauts
Mais la réalité, ce n'est pas un jeu. Il convient de souligner que Bodycam n’est donc pas adapté à tous les joueurs, et probablement pas à ceux à la recherche d’une expérience facile à prendre en main. S’il y a bien un terrain d’entraînement pour s’exercer, aucun tutoriel n'accueille les joueurs dans Bodycam. À la guerre comme à la guerre, les joueurs sont lâchés les armes à la main sur le champ de bataille sans aucune explication. De la même manière, aucune personnalisation ne semble être possible pour le moment.
Cet hyper-réalisme se ressent aussi dans les parties. Outre la difficulté, parfois, à voir ses adversaires, il faut un certain temps pour les prendre en joue avec la lunette puisqu’il est très difficile de savoir où pointe notre arme si l’on ne vise pas. Une seule balle suffit à mettre hors combat n’importe quel individu et il est parfois impossible de savoir d’où celle-ci vient. Il n’y a ni replay, ni suivi en direct de ce qu’il se passe sur le terrain.
En bref, Bodycam est un jeu de tir compétitif ultra-réaliste en devenir qui s’approprie la réalité pour être immersif. Avec les qualités et les défauts de celle-ci. Pour ceux que ça intéresse, il est déjà disponible sur PC en accès anticipé depuis le 07 juin dernier.