Fiat 500 hybride : un nouvel espoir pour l'usine de Mirafiori mais un pas en arrière obligatoire pour Stellantis.
Stellantis veut apaiser les tensions avec l'Italie
La nouvelle Fiat 500, version néo-rétro de la mythique voiture lancée en 1957, a vu le jour en 2007. Depuis, elle a connu une évolution électrique avec la 500e en 2020, tout en restant vendue aux côtés de son aînée. Récemment, des rumeurs d'une motorisation hybride se sont intensifiées, et c'est désormais chose confirmée par Fiat. Cette annonce s'inscrit dans une stratégie plus large de Stellantis, maison mère de Fiat, visant à relancer sa production en Italie.
Si Stellantis détient la quasi-totalité des marques automobiles italiennes grand public, ses relations avec le pays ont été tumultueuses ces derniers temps. On se souvient de l’imbroglio autour du nom de l'Alfa Romeo Milano, rebaptisée Junior une semaine à peine après sa présentation. Plus insolite encore, la saisie par l'Italie d'un chargement de Fiat Topolino électriques construites au Maroc, à cause d'un simple badge représentant le drapeau italien.
Stellantis semble vouloir apaiser les tensions en annonçant deux nouveaux modèles qui devraient significativement augmenter la production de deux de ses six usines italiennes. Une version hybride du Jeep Compass sortira de l'usine de Melfi, dans le sud du pays. Mais l'annonce la plus importante concerne l'usine de Mirafiori, à Turin, dont la production sera relancée grâce à cette nouvelle Fiat 500 hybride.
Un pari sur l’hybride au temps de l’électrique
Prévue pour 2026, cette nouvelle motorisation hybride répond à la demande encore instable pour le tout électrique, au grand dam de Carlos Tavares. Le PDG de Stellantis, qui est particulièrement véhément lorsqu'il s’agit de parler des stratégies de l’Union européenne a récemment accordé une interview à Auto Journal dans laquelle il explique que l’Europe a fait « un choix de technologie qui ne semble pas soutenu par les citoyens ».
Même si les détails sont encore flous, on sait que Stellantis dispose déjà d'un groupe motopropulseur éprouvé pour les petites voitures hybrides, associant un trois-cylindres turbocompressé de 1,2 litre à un moteur électrique pour des puissances totales variables. Le défi technique réside dans le fait que la 500 a été conçue avant l'arrivée de Stellantis, et repose donc sur une plateforme différente de la plupart des voitures utilisant ce système hybride.
Prévue pour 2026, cette nouvelle motorisation hybride répond à la demande encore instable pour le tout électrique. Les détails sont encore flous, mais Stellantis dispose déjà d'un groupe motopropulseur éprouvé pour les petites voitures hybrides, associant un trois-cylindres turbocompressé de 1,2 litre à un moteur électrique pour des puissances totales variables. Le défi technique réside dans le fait que la 500 a été conçue avant l'arrivée de Stellantis, et repose donc sur une plateforme différente de la plupart des voitures utilisant ce système hybride.
L'arrivée de cette nouvelle version hybride soulève des questions sur le sort de l'ancienne 500, qui reste un best-seller en Europe malgré ses 17 ans d'existence et sa motorisation désormais micro-hybride. L'introduction d'une concurrente hybride au look tout aussi rétro signera-t-elle son arrêt de mort, ou continuera-t-elle sa route jusqu'au prochain millénaire ? Seul le temps nous le dira.