S’il est bien un opus d’Assassin’s Creed qui n’a jamais réellement trouvé grâce aux yeux des joueurs, c’est Unity. Si encore aujourd’hui, il est l’un des titres les moins bien notés de la série, mérite-t-il vraiment un tel acharnement de la part des joueurs ? On vous en dit plus dans notre chronique dédiée !
Un très bon gameplay…
Pour les connaisseurs de la série, celle-ci repose sur 3 piliers bien définis : l’infiltration, le parkour et l’assassinat. Présents depuis le premier opus, ces principes sont, dans Assassin's Creed Unity, poussés plus que par le passé. Le parkour, justement, se voit bien plus développé. De fait, dans les épisodes précédents de la série, escalader est assez intuitif bien qu'assez lent. Et pour ce qui est de redescendre, c’est encore une autre paire de manches. Cependant, Unity change la donne, en introduisant une nouvelle mécanique visant à fluidifier le parkour sur les différents bâtiments parisien. Ces derniers, plus hauts que dans les autres titres, nécessitent une nouvelle approche : la course libre.
De fait, en courant et en maintenant le bouton d’action, votre personnage grimpera de lui-même, toute en agilité et en rapidité, permettant tout de même de conserver une grande précision concernant les directions notamment. Et s’il existe la course vers le haut, celle vers le bas devient elle aussi tangible, permettant d’aisément quitter les toits de la capitale pour retrouver le plancher des vaches. Et si le principe existait déjà dans la série, notamment dans Assassin's Creed 3, il est ici beaucoup plus contrôlable et versatile. L’infiltration est quant à elle retravaillée en profondeur, permettant, par exemple, de passer manuellement en mode discret ou encore de se camoufler au milieu des immenses foules présentent dans les rues de la ville. En ce qui concerne l’assassinat, si le principe en lui-même demeure somme toute classique, c’est surtout au niveau du combat que tout évolue. Et pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre chronique vidéo dédiée en tête de page !
…au service d’une bonne histoire
Assassin’s Creed Unity prend la Révolution Française comme toile de fond afin d’y faire germer les graines d’une nouvelle opposition entre la confrérie des assassins et ses sempiternels adversaires : les Templiers. Le titre nous place dans la peau d’Arno, héros malgré lui, dont le passé touche celui de la confrérie. Petit twist cependant, il est élevé depuis toujours par François De Serre qui n’est nul autre le Grand Maître de l’ordre des Templiers. Et pour ne rien arranger, notre personnage s’est amouraché d’Elise, fille du Grand Maître et donc elle-même de l’ordre. Mais c’est après avoir été accusé à tort du meurtre de De Serre qu’il fera la rencontre de Pierre Bellec, un maître assassin, lui expliquant que son destin est de rejoindre la confrérie.
Tout l’intérêt de ce scénario repose sur la relation d’Arno et Elise, enfants de deux camps que tout oppose, et sur le grand respect que continue de porter le protagoniste à François De Serre, pourtant à la tête du groupe ennemi. Contrairement à la majorité des autres opus, les templiers ne sont pas tous ici des monstres sanguinaires qu’il faut à tout prix abattre, quand la confrérie est plusieurs fois présentée sous un bien mauvais jour. Entre crises internes des assassins et tragédie d’Arno et Elise, véritables Roméo et Juliette français, tout fonctionne à merveille, au sein de cette révolution haletante qui ne laisse que peu de répit. L’histoire du jeu est particulièrement réussie, tant pour ses personnages et leurs conflits moraux que pour son contexte.
Beaucoup d’autres aspects du titre sont particulièrement appréciables et méritent de s’y attarder. Qu’il s’agisse de sa carte, sa structure ou encore de ses missions, n’hésitez pas à découvrir les grands points forts d’Assassin’s Creed Unity dans notre chronique dédiée, disponible en tête de page !