Ce scientifique réputé tente de prouver que nous vivons dans la Matrice. Et cette fois cette idée ne vient pas d’Elon Musk. Cette théorie prend de plus en plus d’ampleur et les scientifiques tentent de prouver ou réfuter cette hypothèse.
On serait donc dans la Matrice
Sorti tout droit d'un scénario de science-fiction, le concept d'un univers simulé par une intelligence supérieure gagne du terrain dans le milieu scientifique. Melvin Vopson , physicien réputé, s'appuie sur un nouveau champ de recherche, l'infodynamique, pour étayer cette théorie fascinante.
L'infodynamique s'intéresse à la manière dont l'information, sous toutes ses formes (données numériques, code génétique), est traitée, stockée et transformée. En appliquant ces principes à la physique, Vopson propose une nouvelle loi remettant en question les fondements de la discipline et notre compréhension de l'univers.
Sa théorie rejoint ainsi celle d’Elon Musk élaboré il y a quelques années sur la possible appartenance à une simulation.
L'idée d'une simulation informatique rejoint le concept de "multivers", hypothèse selon laquelle notre univers ne serait qu'un parmi une multitude d'autres. Mais Vopson va plus loin. Il propose que les lois de la physique elles-mêmes puissent être vues comme un ensemble de codes informatiques dictant le fonctionnement de la simulation.
Une théorie avec preuve ?
Cette théorie s'appuie sur plusieurs observations qu'il qualifie d’intrigantes. La physique quantique, par exemple, décrit un monde où les particules existent dans un état flou et ne se matérialisent qu'au moment de l'observation. Cela ressemble pour lui au comportement d'un programme informatique qui ne calcule que les éléments visibles à l'écran. C'est un peu la théorie du chat de schrödinger, il n'est mort ou vivant que lorsque l'on soulève la boîte. Autrement, il est dans les deux états.
De plus, la présence d'un "seuil" de vitesse, symbolisée par la vitesse de la lumière, pourrait s'apparenter à une limitation de la simulation, incapable de dépasser un certain niveau de traitement de l'information. Même si ce seuil est aussi remis en question par une partie de la communauté scientifique.
Vopson pousse le raisonnement encore plus loin en s'appuyant sur ses recherches sur l'infodynamique. Il remet en question la deuxième loi de la thermodynamique, qui stipule que l'entropie , c'est-à-dire le désordre, ne peut qu'augmenter dans un système fermé. Or, ses observations sur les mutations du virus du COVID semblent indiquer le contraire.
Selon lui, ces mutations sont loin d'être totalement aléatoires et permettraient de maintenir un certain équilibre dans l'information génétique du virus. Cela suggérerait l'existence d'un mécanisme correcteur, intervenant en coulisse pour maintenir la stabilité de la simulation. Oui, il pousse clairement Ia théorie jusqu'à sa limite.
Si les affirmations de Vopson nécessitent des validations expérimentales rigoureuses et d’être prises avec de très grandes pincettes, elles ouvrent une voie passionnante pour la science et la philosophie.