L’industrie du jeu vidéo peut être assez dure envers ses développeurs. On connaît très bien le crunch, cette pratique illégale qui consiste à faire travailler ses employés sur des horaires beaucoup trop importants et avec une pression invivable. Elle est aujourd’hui dénoncée, mais malheureusement elle est encore courante chez certains éditeurs importants. Cela cause évidemment de graves problèmes de santé mentale, mais les jeux en production sont aussi victimes de ce processus. Toutefois, le crunch n’est pas généralisé et certains petits studios ou créateurs y échappent. Ce développeur est même devenu un des plus gros trolls de l’industrie, en ne faisant qu’à sa tête.

Quelques mots sur Stellar Blade

À l’occasion de la sortie de Stellar Blade, exclusivement sur la PS5, le directeur créatif du jeu, Hyung-tae Kim, s’est entretenu avec IGN. Toutefois, il n’était pas seul : il était accompagné de Yoko Taro, créateur de la licence Nier et Drakengard. Les deux hommes n’ont cessé de se lancer des fleurs, exprimant leur admiration mutuelle. Par exemple, Kim a expliqué que NieR Automata et le personnage de 2B ont été l’une de ses principales sources d’inspiration pour son nouveau jeu. Taro a répondu que Stellar Blade était à la hauteur, voire supérieur, à son propre travail. « Les graphismes de qualité et le design des personnages sont incroyables. Les personnages masculins sympas et les personnages féminins mignons sont propres au style de M. Kim et moi sommes vraiment attrayants », a expliqué le japonais.

Le créateur le plus tétu de Square Enix

Une interview avec Yoko Taro n’est jamais complète sans l’humour décalé et absurde du créateur. Il ne pouvait donc pas s’empêcher d’utiliser son deuxième degré. Quand on lui demande comment il trouve l’équilibre entre business et créativé, il avoue avoir sa propre technique.

"Au début, j'écoute ce qu'on attend de moi, mais après, j'arrête" -Yoko Taro

Lorsqu’on lui a demandé comment il avait conçu le design emblématique de son héroïne, il a simplement expliqué qu’il voulait « créer un style de jeu avec moins de concurrence ». Ce n’est pas la première fois que ses réponses sont un peu décalées : par le passé, il avait déjà expliqué qu’en concevant 2B, il souhaitait avant tout un personnage facilement cosplayable. En 2017, lors de la PAX East, il a cette fois répondu : « J’aime vraiment vraiment les filles ». Dans l’interview d'IGN, le Japonais prétend aussi être obsédé par les ventes de Kim. Cela va encore plus loin quand il parle de ses sources d’inspiration pour Automata, surtout après la tonne de compliments qu’il a reçus du directeur exécutif de Stellar Blade. « Je vous remercie d’avoir fait l’éloge de l’histoire de NieR : Automata. Mais en réalité, il s’agit simplement d’un récit façon Evangelion, donc il n’y a pas beaucoup d’originalité », a déclaré Taro.