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Il y a quelques jours, la célèbre émission américaine Saturday Night Live a remué le couteau dans la plaie en se moquant une nouvelle fois, sept ans après la diffusion du sketch original, d’un petit détail concernant la saga Avatar de James Cameron. Bien que le réalisateur ait confié qu’il avait trouvé ça drôle, il a aussi prouvé qu’aucune moquerie ne peut le faire douter des choix opérés sur cette immense franchise.
La saga Avatar, une franchise majeure du box-office qui n’échappe pas à la critique et aux moqueries
Comme chacun le sait, la saga Avatar est devenue l’une des franchises les plus lucratives du cinéma hollywoodien et est à l’origine de la consécration totale du réalisateur James Cameron. Le cinéaste n’est certes pas la personnalité la plus prolifique du septième Art - Avatar 3 avance, petit à petit - mais ses productions ont très souvent fait mouche au box-office. Bref, James Cameron jouit aujourd’hui d’une solide réputation et est même mis à l’honneur à la Cinémathèque de Paris le temps d’une exposition qui nous démontre que le réalisateur de Titanic a tous les talents.
Encensé d’une part, il n’est toutefois pas épargné par la critique mais celui-ci ne cesse de prouver qu’il n’a que faire des remarques acerbes sur ses productions et qu’il ne bronche pas devant les blagues que l’on peut faire au sujet de ses films. Dernièrement, l’émission culte du Saturday Night Live en a remis une couche à propos de l’un des sketchs de Ryan Gosling datant d’il y a quelques années. En 2017, l’acteur, l'une des stars du film Barbie et tête d’affiche du nouveau film de David Leitch, The Fall Guy, s’était moqué de l’utilisation de la police Papyrus pour créer le logo de la franchise.
James Cameron réagit à ce sketch hilarant sur la police des films Avatar
Dans cette fameuse séquence, qui accumule désormais plus de 22 millions de vues sur YouTube, l’acteur joue un personnage qui tourne en ridicule le choix de police du titre, validé par James Cameron. Durant ce sketch, écrit par Julio Torres, l’acteur joue Steven Wingdings, un homme hanté et torturé qui ne se remet pas, plusieurs années après la sortie du film, que le réalisateur se soit contenté de surligner le titre du film pour lui appliquer une typographie aussi basique que Papyrus. À l’image de cette séquence hilarante, ressuscitée par l’émission SNL le temps d’une deuxième parodie, la réponse de James Cameron à cette blague refait surface.
![“Je m’en fous complètement” Rien n’atteint James Cameron, le maître du box-office ne réagit même pas à cette blague sur Avatar qui a fait rire le monde entier “Je m’en fous complètement” Rien n’atteint James Cameron, le maître du box-office ne réagit même pas à cette blague sur Avatar qui a fait rire le monde entier](https://image.jeuxvideo.com/medias-md/171378/1713779188-8981-capture-d-ecran.jpg)
C’est durant la promotion de Avatar : La Voie de l’eau que le réalisateur a eu l’occasion de s’exprimer sur ce sketch au micro de la BBC. Durant cette interview accordée à la radio britannique, James Cameron s’est moqué du gimmick de la parodie et s’est confié sur ce choix étonnant, expliquant qu’il n’avait aucune idée de l’existence de cette police et qu’il pensait qu’elle avait été créée par son département artistique. Une justification qu’il a réitéré quelque temps plus tard auprès du média SlashFilm.
Cela m'a hanté... pas vraiment. Je m’en fous complètement (...) C'est assez drôle. Je suis juste étonné qu'ils aient dépensé autant d'argent pour une petite anecdote cinématographique qui tourne autour d'un concept si mince et si flou (...) J'ai dit : « D'accord, les gars, nous doublons la mise, nous utilisons Papyrus pour tout. » (...) Le plus drôle dans toute cette histoire, c'est que je ne savais même pas qu'il s'agissait de Papyrus. Personne ne m’a posé la question, j'ai juste pensé que le département artistique avait trouvé une police de caractères sympa.
Je ne savais pas que notre police de caractères était un produit générique ; j'ai supposé que le département artistique ou la société de titrage l'avait créée. Bien sûr, ce choix a été impitoyablement dénoncé comme un choix paresseux, mais franchement, j'aime bien cette police.