Ce n’est pas nouveau, Nintendo n’est pas tendre avec celles et ceux qui en ont après ses propriétés intellectuelles… En début d’année : la société japonaise a par exemple lancé une enquête sur le jeu vidéo Palworld - le fameux Pokémon avec des flingues -, conjointement avec la Pokémon Company. L’objectif ? Déterminer si le titre, développé par Pocketpair, s’est bel et bien inspiré des monstres de poche. Mais, Nintendo n’a pas forcément besoin de faire la police lui-même. Récemment, au Japon, un homme de 36 ans a été arrêté pour avoir vendu des sauvegardes modifiées de Pokémon Violet !

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La main dans le sac

C’est lors d’une patrouille en ligne que la police japonaise a pris notre homme la main dans le sac… De mars à décembre dernier, l’individu a fait appel à un “outil spécial” - téléchargeable gratuitement - afin de modifier des fichiers du dernier Pokémon en date. Ces fichiers, corrigés pour faire apparaître des espèces “rares” (parfois selon la demande du client), étaient ensuite revendus en ligne à un prix variable. Il est notamment question d’une annonce : 6 monstres pour 4.000 yens (environ 25 euros). Le trentenaire aurait même réalisé des ventes à 13.000 yens (environ 90 euros).

Pour “gagner sa vie”

Sauf que voilà, en marge de perturber l’équilibre du jeu et de représenter un manque à gagner pour Nintendo, la pratique est illégale en vertu de l’Unfair Competition Prevention Act de 2019. Ce faisant, selon le site Automaton, le tout est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison - et d’une amende de maximum 5 millions de yens (près de 30.000 euros). Qui plus est, l’enquête de la police japonaise est en cours, dans la mesure où la vente totale de sauvegardes illégales pourrait se compter en millions de yens. De son côté, l’invidivu a reconnu les faits, voulant juste “gagner sa vie”.