En 2011, la NASA établissait une liste des meilleurs et pires films de science-fiction en termes de crédibilité. Voici les noms qui ressortent.
Dans le classement des 10 longs-métrages les plus ridicules au regard du respect des lois de la physique selon la NASA, on se rappelle du cultissime 2012 qui trône à la première position avec son scénario improbable sur la fin du monde. On retrouve également dans la liste Le noyau, qui occupe fièrement la deuxième place. Plus méconnu, ce film de 2003 raconte comment le noyau interne de la Terre a cessé de tourner sur lui-même, provoquant l'effondrement du champ magnétique de la planète. La troisième place du podium est confortablement occupée par Armageddon (1998), ce film avec Bruce Willis chargé de stopper un astéroïde qui se dirige vers la Terre à la vitesse de 35.000 kilomètres a l'heure.
On pourrait aussi, selon l'astrophysicien Neil deGrasse Tyson, rajouter officieusement à la liste le tout récent Moonfall, un film de Roland Emmerich (2012) qui pourrait facilement détrôner Armageddon pour son manque de réalisme. Le Parisien écrivait d'ailleurs à son propos qu'il "ne brille pas par son réalisme, mais par sa maîtrise phénoménale de scènes à la fois spectaculaires et anxiogènes". Le film prend pour cadre une Amérique qui se prépare douloureusement à l'effondrement de la Lune sur Terre, cette dernière ayant été mystérieusement propulsée hors de son orbite.
Les films de SF les plus crédibles selon la NASA
Dans la liste des meilleurs films selon la NASA cette fois, le média Science et vie rapporte qu'on retrouve en troisième place du classement un certain Métropolis, film de 1927 signé Fritz Lang qui est une véritable référence en matière de science-fiction. Il racontait le quotidien d'ouvriers qui s'acharnent dans les souterrains d'une métropole de l'an 2026, assurant le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Contact (1997) occupe la deuxième position : le long-métrage avec Jodie Foster s'intéresse à une astronome qui guette un signe d'intelligence extraterrestre.
Enfin Bienvenue à Gattaca (1997) trône à la première place pour ses excellentes recherches scientifiques et son réalisme qui lui ont valu le titre de film de SF le plus plausible de l'histoire. Ce premier film d’Andrew Niccol qui signera plus tard le scénario de The Truman Show parle généralement du contrôle de la génétique dans une société futuriste et de la manière dont les parents peuvent déterminer l’avenir de leurs enfants avant même leur naissance, un scénario qui ne présage évidemment rien de bon. On y retrouve l'acteur Ethan Hawke qui campe le rôle d'un homme ordinaire atteint d’une maladie cardiaque congénitale et qui tente de s'accaparer l’identité de Jerome (incarné par Jude Law), un spécimen idéal.
Dans un monde parfait, Gattaca est un centre d'études et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine génétique impeccable. Jérôme, candidat idéal, voit sa vie détruite par un accident tandis que Vincent, enfant naturel, rêve de partir pour l'espace. Chacun des deux va permettre à l'autre d'obtenir ce qu'il souhaite en déjouant les lois de Gattaca.