En ce moment se tient un congrès important qui compte rédiger un traité des droits de l’Homme de l’IA. Un texte qui a pour but de contraindre les entreprises à investir dans l’IA à respecter de nombreuses règles.
Encadrer l’IA à tout prix
L’intelligence artificielle est devenue une technologie omniprésente dans nos vies. Des assistants vocaux aux voitures autonomes, en passant par la création de contenu et les outils de diagnostic médicaux, l'IA est déjà utilisée de manière quotidienne. Mais à mesure que son influence grandit, il est crucial de s'assurer qu'elle soit développée et utilisée de manière éthique et responsable. C'est pourquoi un traité international sur les droits de l'Homme de l'IA est en cours de négociation.
Sauf qu’on sait bien, l'IA peut être utilisée à des fins extraordinaires, mais elle comporte également des risques. Des systèmes d'IA mal conçus peuvent discriminer, violer la vie privée, menacer la démocratie et même être utilisés à des fins de surveillance et de répression. Le traité vise à prévenir ces risques en établissant des normes internationales pour le développement et l'utilisation de l'IA.
Mais du coup que contient le traité ?
Ce traité a une importance majeure pour le développement des intelligences artificielles. Le texte a l’obligation à la fois d’être contraignant et exhaustif. Le traité couvre ainsi un large éventail de sujets, notamment :
- Les droits de l'Homme : Le traité stipule que l'IA ne doit pas être utilisée pour violer les droits de l'Homme fondamentaux, tels que la liberté d'expression, la liberté de réunion et la liberté de conscience. Il interdit également l'utilisation de l'IA pour la torture, les traitements cruels, inhumains ou dégradants.
- La non-discrimination : L'IA ne doit pas être utilisée pour discriminer les individus ou les groupes sur la base de leur race, de leur religion, de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur handicap ou de tout autre facteur.
- La vie privée : Le traité protège le droit des individus à la vie privée et interdit la collecte et l'utilisation illégales de données personnelles. Il exige également que les systèmes d'IA soient transparents et explicables, afin que les individus puissent comprendre comment ils fonctionnent et comment ils les affectent.
- La responsabilité : Les développeurs et les utilisateurs d'IA doivent être responsables des dommages causés par leurs systèmes.
Le projet est donc vaste, mais il faut qu’il soit voté et accepté par un grand nombre de pays. Le traité est ainsi négocié par une cinquantaine de pays, dont l'Union européenne, les États-Unis, le Canada, la Chine et le Japon. Les négociations sont en cours et le texte final devrait être adopté d'ici la fin de l'année.
Ce traité est une opportunité unique de garantir que l'IA soit utilisée pour le bien de tous et ne représente pas une menace pour nos droits et nos libertés. Il est important de se faire entendre et de soutenir son adoption. Surtout qu’il s’agit du premier texte qui a pour but d’être contraignant. Donc maintenant il ne reste plus qu’à attendre pour connaître son contenu exact.