Il faut le reconnaître, Palworld est l’un des succès les plus fous que l’on ait pu connaître dans le milieu du jeu vidéo lors de ces dernières années. Grâce à un tel triomphe, le studio de développement PocketPair pourrait s’ouvrir de très nombreuses portes. Derrière l’une d’elles, si un rachat venait à être officialisé, il pourrait y avoir un énorme chèque. Bien qu’il n’y ait aucune négociation à l’heure actuelle, le patron du studio s’est exprimé à ce sujet : un appel du pied ou une déclaration sans arrière pensée ?
Le faux Pokémon pourrait s’attirer de vraies propositions de rachat
Derrière ses faux airs de Pokémon-like et énième petit jeu de survie, Palworld avait finalement tout d’un grand. Un tel engouement pour un jeu vidéo, ça ne court pas les rues et le titre de PocketPair a clairement mis une trempe à tout un tas de jeux vidéo sortis ces dernières années. Dernièrement, Palworld s’est félicité d’avoir fédéré pas moins de 25 millions de joueurs en l’espace d’un mois. Avec une telle population de joueurs, on imagine que la trésorerie du studio s’est bien rempli, d’autant que le développement n’a pas coûté si cher : 6,7 millions de dollars, comme nous l’a appris la récente interview du patron de PocketPair et réalisateur de Palworld, Takuro Mizobe.
Malgré cette ascension fulgurante, celui-ci n’a pas spécialement envie de changer sa philosophie qui consiste à poursuivre la production de petits jeux. Oui, le réalisateur de Palworld a des principes, mais il y a des choses auxquelles il pourrait peut-être renoncer à plus ou moins court terme, notamment l’indépendance de son studio. Il fallait s’en douter, avec un tel succès et une telle réussite financière, Palworld allait subitement s’attirer les faveurs de pas mal d’acteurs du monde du jeu vidéo. Pour l’instant, personne ne s’est positionné mais les dernières déclarations du patron du studio pourraient donner envie à certains d’entamer des négociations.
Voir Xbox Game Pass sur Microsoft pour jouer à Palworld
Une indépendance qui plaît au réalisateur de Palworld, mais la porte n’est (clairement) pas fermée
Palworld, un jeu trop grand, trop important pour qu’une petite équipe comme celle de PocketPair - 55 employés - puisse assurer son avenir en toute sérénité ? C’est tout du moins ce qu’a laissé sous-entendre le créateur du jeu, Takuro Mizobe, lors de l’entretien accordé au site Bloomberg que l’on évoquait précédemment. Pour l’instant, le studio de développement se satisfait de son indépendance, mais tout ceci n’est peut-être qu’une question de mois avant qu’une proposition alléchante de la part d’un grand acteur du jeu vidéo ne vienne modifier toute cette dynamique. S’il n’y a eu aucune approche concrète pour l’instant, il y a des bruits de couloir qui mettaient en avant l’intérêt de Microsoft, notamment parce que le géant américain avait placé le jeu au centre de l’une de ses dernières communications majeures.
Néanmoins, la firme de Redmond en est au même point que les autres, ce qui fait qu’aucun potentiel acquéreur ne se détache du lot à l’instant t. Au-delà d’évoquer ce sujet, le créateur de Palworld a profité de cet entretien avec Bloomberg pour partager son point de vue sur les productions modernes qui, selon lui, ne peuvent pas se passer d’une composante multijoueur si elles souhaitent être dans l’ère du temps. Quand on voit les scores de Palworld, on ne peut pas dire qu’il se soit trompé même si de plus en plus de titres font ce choix à double tranchant et, malheureusement, n’atteignent pas les mêmes sphères que la création de PocketPair. Finalement, le studio a joué crânement sa chance et ça a payé, et cela paiera peut-être davantage si un rachat venait à être effectué. Sauf que comme le reste, c’est à double tranchant : l’état actuel de l’éditeur Embracer, pour prendre un exemple, nous le prouve très clairement.