Depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui, l’industrie du jeu vidéo a été parsemée de scandales en tous genres. Si certains prêtent à rire, d’autres ont véritablement ébranlé le milieu. Découvrez ici les 7 affaires qui ont secoué la sphère vidéoludique.
Qu’ils concernent la violence dans les jeux vidéo ou encore les contenus additionnels payants, l’industrie vidéoludique est régulièrement la victime d’affaires de toutes sortes. Pourquoi certaines ont marqué les joueurs au fer rouge, quand d’autres les affectent encore aujourd’hui ? Découvrez tout cela dans notre chronique.
Cyberpunk 2077, l’inachevé
Depuis sa mise à jour et l’arrivée de l’excellente extension Phantom Liberty, le jeu évènement de CD Projekt Red Cyberpunk 2077 est vraiment abouti. Pourtant, lors de sa sortie il y a un peu plus de trois ans, le constat était nettement plus mitigé. Sur PC mais surtout sur console, le jeu est truffé de bugs et certaines parties du contenu promis par les développeurs est manquant. Pire, le jeu manque cruellement de finition, au point d’être quasiment injouable sur PS4 et Xbox One, malgré les énormes ventes enregistrées sur ces plateformes. PlayStation en vient même à retirer le titre de sa boutique en ligne. En conséquence de ce lancement désastreux, CD Projekt a vu son cours en bourse dangereusement chuter. Malgré cela, le studio a sorti des mises à jour régulières et des DLC gratuits, résolvant la majorité des bugs et améliorant certains points du jeu.
L’extension Phantom Liberty a fini de remettre le jeu sur les rails, prouvant que le studio avait appris de ses erreurs et savait les corriger. Il faudra maintenant attendre les communications futures du studio, qu’elles concernent The Witcher ou Cyberpunk, pour savoir si la confiance du public a été restaurée. Nous saurons alors si les fans sont toujours près à dépenser leur argent.
Call of Duty : Modern Warfare 2, le polémique
S’il y a un sujet sur lequel le jeu vidéo est régulièrement attaqué, c’est bien la violence. Un des fers de lances de cette opinion se trouve dans un jeu d’Activision. En 2009, paraît Call of Duty : Modern Warfare 2, nouvelle mouture de la populaire série de FPS. Malgré la qualité du titre, celui-ci fait surtout parler pour l’une de ses missions : No Russian. Celle-ci propose aux joueurs de prendre part à un attentat dans un aéroport de Moscou, sous couvert d’infiltrer les rangs d'un groupe terroriste. Une seule consigne de leur chef Vladimir Makarov : “Souvenez-vous, pas de russes”. Le joueur, pour ne pas faire sauter sa couverture, est alors invité à ouvrir le feu sur des civils. Malgré tout, à la fin de la mission, le joueur sera découvert et abattu… mais le mal est déjà fait. Il est possible de ne pas titrer, mais l’issue sera de toute façon la même. La mission a évidemment fait scandale, Activision (l’éditeur) et Infinity Ward (le développeur) ont été vivement critiqués, considérant la scène inutilement violente.
Cette dernière ayant fait énormément parler d’elle et du jeu, les développeurs ont tenté, pour les épisodes suivants, de réitérer le buzz. Dans Call of Duty : Ghost, il est possible d’abattre des prisonniers de guerre, ou encore de réaliser un attentat, au gaz toxique contre des civils dans le reboot de Modern Warfare. Cependant, ces scènes sont beaucoup moins trash que la mission qui avait suscité la polémique, et dans un sens, c’est tant mieux.
Ces polémiques font partie de celles qui ont marqué le monde du jeu vidéo. Pour découvrir les autres scandales qui ont secoué le medium, n’hésitez pas à regarder notre chronique ci-dessus.