Depuis 1993 FIFA se place comme un des acteurs majeurs des jeux vidéo de foot. Après être resté longtemps derrière son concurrent principal PES, il est devenu la référence numéro 1 en simulation de football. Pour le premier titre après que EA se soit séparé de FIFA, les chiffres n’ont jamais été aussi positifs. Selon un document officiel, les micro-transactions sont la principale source de ces revenus.

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Les micro-transactions ont la côte

Electronics Arts a récemment publié un rapport qui dévoile tous les chiffres de l’année 2023. L'entreprise semble bien s’en tirer avec un chiffre d'affaires de 1.95 milliard de dollars, ce qui équivaut à 3 % de plus que l’année dernière, et surtout 290 millions de bénéfice net soit 42 % de plus que 2022. Le changement de nom de FIFA en EA Sports FC n’a donc visiblement pas affecté les revenus de l'entreprise, rappelle Stuart Canfield, directeur financier d’EA.

EA Sports FC a encore surperformé les attentes ce trimestre, enregistrant une croissance de 7 % des réservations nettes d'une année sur l'autre, alors que la dynamique se poursuit tout au long de la transition de la marque FC

Et cette réussite économique est dûe, majoritairement, aux micro-transactions disponibles sur le jeu de foot, arrivant même à concurrencer son prédécesseur qui surfait sur la vague de la coupe du monde au Qatar. Ces achats internes représentent un chiffre d'affaires de 1.71 milliard de dollars, uniquement pour le troisième trimestre de l'année passée. Electronic Arts dépend totalement de ces transactions, car elles représentent 73 % des revenus de l'entreprise. Elles témoignent aussi d’un autre phénomène qui ne cesse de croître dans le monde du jeu vidéo.

Les jeux complets perdent en valeur

Malgré des chiffres très prometteurs pour l’avenir de l’entreprise, le rapport publié par Electronic Arts témoigne d’un changement qui touche toute l’industrie du jeu vidéo. En effet, alors que l’on constate que de plus en plus de joueurs possédant un jeu achètent du contenu in-game, il y a une diminution de ventes de jeux complets. Selon leur document fourni, les ventes de jeux complets EA ont réduit de 5 % sur un an, et de 27 % par rapport au troisième trimestre d'il y a deux ans. Ces rapports risquent de créer une augmentation encore plus le taux d'achat intégrés dans les futures sorties de EA, déjà bien présentes à l'heure actuelle. Alors que de nombreux joueurs critiquent l’optimisation d’EA Sports FC 24 et dénoncent son aspect Pay-to-Win, les développeurs ne vont pas y remédier de sitôt.