L'hécatombe se poursuit dans l'industrie du jeu vidéo, si bien qu'une licence culte voit sa suite et son retour totalement annulé.
Deus Ex est culte dans le jeu vidéo. Le dernier épisode de la série, Mankind Devided, est sorti en 2016, puis on n'a plus eu de nouvelles des aventures d'Adam Jensen. Un nouvel opus était en préparation depuis deux ans, mais a finalement dû être annulé. La société Embracer arrête le projet après le licenciement d'un certain nombre d'employés.
Un mauvais deal
Après Riot et Microsoft, c'est au tour d'Embracer de se remettre aux vagues de licenciements, ce qui arrête complètement le développement du nouvel opus de Deus Ex. Une franchise tout de même populaire qui s’est écoulée à 14 millions d’exemplaires à travers les années. L'information a été révélée par Bloomberg qui a été ensuite confirmée par le studio Eidos Montréal, en charge du projet (mais aussi des récents épisodes de Tomb Raider). Le développeur se sépare donc de 97 personnes, en raison du "contexte économique mondiale", peut-on lire dans un communiqué. Une décision prise suite à une forte expansion de la part d'Embracer durant la pandémie, et Eidos ne sont pas les seules victimes puisque l'entreprise à effectuer des licenciements dans bon nombre de ses studios et a annuler environ une quinzaine de titres. Ce fameux contexte économique difficile s'explique aussi par l'échec d'un deal à 2 milliards de dollars avec le gouvernement saoudien et sa branche dédiée aux jeux vidéo, Savvy games.
— Eidos-Montréal (@EidosMontreal) January 29, 2024
Une début d’année compliquée
Ce début d’année 2024 commence assez mal pour l’industrie du jeu vidéo. Le géant Microsoft a notamment annoncé le jeudi 25 janvier le licenciement de 1.900 personnes au sein de sa division jeu vidéo. Le boss de Xbox, Phil Spencer, a expliqué que tous ensemble, ils ont décidé de réduire les effectifs pour favoriser la “croissance” de la société. Deux jours plus tôt, c’est Riot qui a annoncé se séparer de 530 employés. Les créateurs de League of Legends ont pointé du doigt des “coûts insoutenables”. Le dénominateur commun de tous ces studios, c’est d'avoir réalisé de gros investissements au cours de la période de la pandémie. Un choix qui s’avère loin d'être payant aujourd'hui. Une hémorragie qui ne semble plus s'arrêter, espérons que chacun en ai fini avec les licenciements.