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News culture Seulement 35 artistes ont travaillé sur les effets spéciaux de ce film, et ils sont meilleurs que la plupart des blockbusters actuels
Profil de Pauline LECLERCQ aka « Tiraxa » ,  Jeuxvideo.com
Passionnée de jeux narratifs et d’enquête qui font souvent soupirer les autres, Tiraxa adore découvrir de nouvelles productions indés, tomber sur des anecdotes absurdes à raconter sur papier et parler du dernier film d’horreur nul devant lequel elle a fait sa sieste à ses collègues.

Avec un budget réduit et seulement une trentaines d'artistes, le dernier Godzilla est en lice pour l'Oscar des meilleurs effets spéciaux aux côtés des plus grands.

Seulement 35 artistes ont travaillé sur les effets spéciaux de ce film, et ils sont meilleurs que la plupart des blockbusters actuels
74 915 vues

Plébiscité à l'international, Godzilla Minus One propose en salle un superbe spectacle qui redonne goût au monstre le plus sacré du cinéma asiatique. Le long-métrage plante son cadre dans le Japon de l'après-guerre, alors qu'une nouvelle terreur nommée Godzillasurgit. Godzilla Minus One est le 37e film mettant en scène la bête qui existe depuis plus de 70 ans. Il est réalisépour un budget de 15 millions de dollars, et a rapporté quasiment 95 millions de dollars au box-office. A son sujet, nous écrivions d'ailleurs dans un précédent article que "du haut de ses 15 millions de dollars US de budget, Godzilla Minus One parvient à tenir tête, puis à occulter les productions hollywoodiennes et leurs centaines de millions. La mise en scène ainsi que les visuels permettent à Takashi Yamazaki de combler ce gouffre financier à grand renfort de créativité et de savoir-faire."

Sur Rotten Tomatoes, le long-métrage hérite de l'excellent score de 98% côté presse, laquelle s'accorde à dire que Godzilla Minus One est un film de kaiju qui reste vraiment captivant de bout en bout entre les scènes de destruction massive. Le film est réalisé et scénarisé par le cinéaste Takashi Yamazaki, connu principalement pour Returner (2002), le diptyque Parasyte (2014-2015), Dragon Quest : Your Story (2019) et Lupin III : The First (2019).

Seulement 35 artistes ont travaillé sur les effets spéciaux de ce film, et ils sont meilleurs que la plupart des blockbusters actuels

Bientôt un oscar ?

Les nommés pour l’Oscar des Meilleurs effets spéciaux
  • The Creator
  • Godzilla Minus One
  • Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3
  • Mission : Impossible - Dead Reckoning Part One
  • Napoléon

L’Académie des Oscars a récemment dévoilé la liste des films nommés dans la catégorie des Meilleurs effets spéciaux pour la 96ème cérémonie. Parmi eux, une poignée de blockbusters incluant Mission : Impossible - Dead Reckoning Part One, Les Gardiens de la Galaxy Vol. 3, mais aussi Godzilla Minus One de Takashi Yamazaki. Le comité exécutif a établi la liste des films présélectionnés il y a quelques mois et tous les membres étaient invités à visionner des extraits et des entretiens avec les artistes de chacun des productions avant de retenir les grands favoris. C'était l'occasion d'apprendre que pour réaliser les 610 plans VFX du dernier Godzilla, le réalisateur devait compter sur seulement 35 artistes ainsi qu'un budget réduit. Une information rapportée par The Hollywood Reporter. Le média précisait dès lors que Yamazaki Takashi, qui a réalisé, écrit et dirigé les effets spéciaux pourrait alors être le premier réalisateur à être récompensé dans cette catégorie depuis que Stanley Kubrick a reçu un Oscar pour les effets spécieux de 2001 : l'Odyssée de l'espace en 1968. Rappelons que la cérémonie se tiendra le 10 mars prochain.

Commentaires
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Crymsom-666 Crymsom-666
MP
Niveau 17
le 24 janv. à 09:41

Vu Lundi soir en VOSTFR, une séance où on était... 2 spectateurs (moi et un inconnu). Que dire du marketing à ce niveau là.
Bref.

Le film est excellent par contre.
L'histoire est parfaitement maîtrisée, les enjeux sont nombreux et laissent réfléchir, les névroses du Japon de l'après Seconde Guerre Mondiale sont bien utilisées et mises en scène, les personnages sont bien calibrés et utilisés, les effets spéciaux sont bien faits pour leur grande majorité (y a des faiblesses malgré tout) et l'aspect social est bien exploité (entre poids de la tradition, poids de la morale et critique nationale)

J'ai rarement vu un film qui parvient à bien concilier ses scènes d'action et ses scènes "money time" avec tout le poids de développement des personnages (nombreux) en dehors du spectacle pop corn attendu au départ (à savoir le kaiju).

Et le rythme du film témoigne d'une maîtrise de sa narration et donc de son scénario: on est rapidement et brutalement mis face à un Godzilla "particulier" pour ensuite rebondir sur un pan entier de sociologie et développement de personnage avant que Godzilla ne redevienne la menace écrasante qui va ponctuellement mais sûrement interférer avec la reconstruction d'humains déjà éprouvé par la guerre et la destruction de leur territoire.
Ces aspects du film sont une réussite!

Rajoutons que Godzilla est bien la version japonaise du kaiju: vénér' et parfaitement destructeur en mode "osef les humains et votre monde".
Rien à voir avec son pendant américain "Gozilla is USA and ONU agent"...

Et que dire de ses cris ou de son rayon thermonucléaire?
L'ambiance sonore du monstre fait froid dans le dos et la préparation de son rayon est une réussite de préparation (son de "verrouillage" techno-organique), rien à voir encore une fois avec le Godzilla du Monsterverse...

Seul bémol à mon avis: ses déplacements hors de l'eau.
Effectivement il est énorme et ses pattes sont GIGANTESQUES (limite ridicules) donc cela peut expliquer sa démarche mais clairement ça fait daté...
Je pense qu'il s'agit d'une sorte de clin d'oeil ou d'hommage envers les anciens films Godzilla où les créatures en plastique se mouvaient de la sorte.
Cependant aujourd'hui ça passe plutôt mal, sans compter que la première apparition de Godzilla dans ce film n'a rien à voir...
Dommage.

Autre bémol comme dit auparavant: les effets spéciaux.
Certains plans sont ratés (clairement) et surtout le trucage est grossier, limite mauvaise série B. C'est limité mais c'est présent.
On rejoint donc cet article: 35 personnes pour ce film c'est très peu et ça explique des partis pris.

Après il faut aussi prendre ce film comme une frasque historique d'une période précise dans l'histoire d'une nation, si vous y allez pour voir du Monsterverse et des personnages bateaux c'est pas le bon plan.
En somme si des personnages et un scénario très orientés sur la psychologie et la sociologie ne vous parlent pas ben ça risque d'être compliqué.
Ce n'est pas le film le problème: c'est le spectateur ou la spectatrice...

Au final j'ai pas vu passer les deux heures et de nombreuses scènes ont été marquantes, autant pour Godzilla que pour les personnages.
Le plus impressionnant reste à mes yeux la qualité de cette production face au Monsterverse: quand on voit les millions engloutis pour les films incluant Godzilla depuis 2014 la comparaison est rude.

Et concernant les personnages ce film Godzilla parvient à faire mieux et plus rapidement que Monarch: legacy of monsters où seuls les deux derniers épisodes parviennent à sortir quelques scènes marquantes pour certains personnages.

Une leçon de cinéma de la part des japonais!
Et c'est pas le prochain Godzilla x Kong qui risque de me faire changer d'avis, après visionnage de son trailer et des poncifs habituels de ces productions américaines...

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