L'avantage avec Hollywood, c'est qu'on ne se retrouve jamais en manque d'anecdotes sur les tournages, les acteurs ou les décisions prises. On a déjà évoqué les débuts de Sylvester Stallone, le mensonge de Laurence Fishburne, ou encore l'étrange audition de Robert Pattinson pour Twilight. Cette fois-ci, on va parler d'un choix relativement malheureux fait par acteur au parcours pourtant très solide.
Du Prestige à Batman en passant par le MCU, cet acteur peut tout faire ou presque
Après plusieurs mois de conflit, les acteurs et les scénaristes d'Hollywood ont finalement obtenu un accord et la machine se remet actuellement en route. De nombreux films ont été décalés de façon plus ou moins importante, mais l'impact devrait finalement être tout relatif pour le public. On le sait, être dans l'industrie du cinéma, et particulièrement à Hollywood, est loin d'être un long fleuve tranquille. Pour quelques dizaines de stars, on trouve des miliers de comédiens cherchant à se faire une place, des centaines de réalisateurs espérant réussir, et des dizaine de miliers de techniciens cherchant à se faire embaucher.
Souvent, on apprend que la carrière de telle ou telle tête d'affiche s'est jouée sur un coup de téléphone, sur un refus au bon moment, sur un mensonge ou sur l'impression laissée à un directeur de casting ou un(e) cinéaste. Parfois, les choix ont de lourdes conséquences, mais dans la plupart des cas, les histoires qui nous parviennent se terminent bien. Celle qui nous intéresse aujourd'hui concerne un acteur que vous connaissez bien, puisqu'il a incarné Batman à plusieurs reprises sous la houlette de Christopher Nolan.
Vous l'aurez compris, on parle ici de Christian Bale, également vu dans Le Prestige, American Psycho, Thor Love & Thunder ou encore Le Mans 66. Un CV très solide, pour acteur capable de changer d'apparence de façon spectaculaire. Mais entre The Dak Knight et The Dark Knight Rises, l'acteur américano-britannique a participé à un long métrage qui s'est littéralement fait démolir par la critique et les spectateurs : Terminator Renaissance (Salvation en VO).
Christian Bale a dit non à trois reprises, avant de finalement accepter...
Sorti en 2009, le film au budget de 200 millions de dollars en a rapporté plus de 370, mais le consensus critique fait état d'un film plein de superbes effets mais manquant cruellement d'âme et ne parvenant pas à justifier les multiples embranchement de la ligne temporelle. Sur Rotten Tomatoes, le film dispose d'un maigre 33% pour la critique et un plus magnanime 53% du côté de l'audience. Quoi qu'il en soit, Christian Bale voit son expérience sur Terminator comme un échec, indiquant au passage qu'il a pourtant refusé trois fois le rôle de John Connor :
J’ai dit non trois fois. Je pensais que la franchise… Je me suis dit : « Non, il n'y a pas d'histoire là-bas. J'avais vu le premier et je l'avais apprécié en Angleterre. J'étais allé au cinéma et j'avais vu le deuxième. (via ScreenRant).
Ça n'a pas fonctionné pour nous. C'est dommage, mais tout était contre nous. (…) Je sais que nous avons tenté le coup. Cela n'a pas fonctionné. J’en connais les raisons, mais… Non. La sagesse consiste parfois à savoir quand il faut de s’en aller. (MTV)
Un sentiment partagé par Anrold Schwarzenegger, qui expliquait en 2012 à Collider qu'il voyait bien que des efforts importants avaient été faits, mais que le film était malgré tout "horrible". Terminator Renaissance n'a pourtant pas mis fin à la franchise, suivi par le très mal reçu Terminator : Genisys en 2015 et Terminator : Dark Fate en 2019. Malgré les critiques récurrentes et les échecs variés, la licence n'est pas morte puisqu'en mai 2023, James Cameron a indiqué être en train de plancher sur un nouveau film. Pour le moment, on ne sait rien de ce nouveau projet.