Les dégâts de chutes peuvent être activés ou désactivés dans Marvel’s Spider-Man 2, mais l’homme araignée, avec ses pouvoirs d’insectes, subirait-il vraiment ces dommages ?
Le nouveau Marvel's Spider-Man est enfin là et il apporte son lot de nouveautés par rapport au premier opus. Le système de déplacement se veut encore plus satisfaisant avec la possibilité de voler en wingsuit à travers New York. Aussi, plusieurs réglages permettent de personnaliser ses voyages avec le moyen de décider du niveau d’assistance au swing. Et pour rendre la chose encore plus difficile, des dégâts de chutes peuvent être activés pour punir toute erreur de toile. Mais cette dernière option peut lancer un débat, Spider-Man se blesserait-il vraiment en tombant d’un immeuble ? Un humain aurait mal, très mal, tandis qu’une araignée subirait sûrement peu de dommages. Mais notre araignée du quartier est à moitié l’un et à moitié l’autre ! Heureusement, la science et les comics vont pouvoir trancher.
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L’araignée qui monte, qui monte et qui tombe
IGN, dans sa quête pour la réponse à cette question existentielle de la chute de Spider-Man, a interrogé Daniel Dombrowski : vétérinaire en chef et directeur des sciences vétérinaires au Musée des sciences naturelles de Caroline du Nord. Il confirme d’abord une chose : une araignée ne subit que très peu de dégâts d’une chute même relativement haute. Cela est dû à son poids extrêmement léger et à sa surface importante. Ainsi, en tombant, sa vitesse augmenterait beaucoup moins rapidement que celle d’un humain. En suivant cette logique, Spider-Man, ayant gardé sa forme humanoïde et un poids d’humain classique, n’a aucune raison de moins accélérer en chutant.
Un autre point cependant pourrait le sauver, une araignée peut supporter jusqu’à 170 fois son poids. Spider-Man pourrait avoir développé cette même capacité et donc s’il pèse environ 80 kilos, il pourrait supporter des masses de 13 tonnes ! Cela le rendrait bien plus résistant à la pression qu’imposerait le sol au moment de sa chute. Cependant, Daniel Dombrowski explique que cette résistance de l’araignée est encore dû à sa physiologie et qu’en aucun cas un humain de taille normale ne pourrait en hériter, et ce, à cause de la loi des carrés et des cubes. En bref, lorsqu’un animal ou un objet est agrandi, sa surface est au carré et son volume est au cube. Ce qui signifie que son volume augmentera deux fois plus vite que sa surface. Ainsi, plus un animal est grand, plus l’écart entre sa surface et son volume est grand, ce qui réduit sa capacité de résistance au poids.
La science c’est bien, mais qu’en disent les comics ?
Les comics donnent cette statistique : Spider-Man a l'agilité et la force d’une araignée, ses capacités sont 50 fois supérieur à celle d’un humain ordinaire. De ce constat, il peut être bien plus résistant à tous dégâts, même ceux de chutes. Pour autant, on voit bien Peter et Miles se prendre des coups, se faire poignarder et blesser de bien des façons. Certes, ils encaissent, mais ne sont pas pour autant immunisés. Plus encore, dans le Spider-Man # 3 de 2005, on voit l’homme araignée chuter d’un immeuble sur une voiture avant de rebondir sur le sol (ci-dessus). Cette chute le place directement à l'hôpital, et encore, on peut suggérer que la voiture à amorti sa chute. Le verdict est donc unanime, bien qu’il puisse être plus résistant que la moyenne, Spider-Man est sensible aux dégâts de chutes !