Pour les fans de football, la série FIFA (nouvellement EA Sports FC) c’est comme un(e) ex-toxique : on se rapproche, on souffre, on s'éloigne. De mon côté, cette relation, je ne l'accepte plus !
Cet article est un billet d’opinion, il est par nature subjectif. L'avis de l'auteur est personnel et n'est pas représentatif de celui du reste de la rédaction de JV. Merci d'avance, bonne lecture !
Qui dit nouvelle saison de football dit nouvel opus de FIFA - restons sur FIFA et pas EA Sports FC, sinon ça va devenir compliqué. Justement, le retour des crampons virtuels veut aussi dire le retour de la communauté sur Ultimate Team, le mode phare de la licence.
Le mode Ultimate Team reste la poule aux ballons d’or d'Electronic Arts, mais il est aussi responsable de manettes cassées, balancées sur des télévisions, et j'en passe. Tout ça à cause d'une "meta affreuse" qui fait remonter la haine de chacun. En effet, pour réussir à avoir “un bon niveau” sur FIFA, il faut faire comme tout le monde : utiliser les gestes techniques, les compositions et les footballeurs / footballeuses de haut niveau. Une maîtrise atteinte au prix d'une approche robotique de l'expérience.
Dégoûter au point d'abandonner
La nouvel opus EA Sports FC 24 ne fait pas exception à la règle. Les utilisations intempestives de gestes tout droit sortis de la série animée Galactik Football - j'exagère à peine -, c'est du ballon rond d'un autre univers. Il y a par exemple les "mouvements cancels", des gestes techniques annulés pendant leur phase d’exécution. Lors d'une telle frappe, il est possible de faire buger l’IA et de s'offrir des ouvertures inespérées. Et pour tenir la route dans le haut du classement d'Ultimate Team, pas le choix, il faut suivre le mouvement.
Pour moi, ce genre de détails gâche vraiment l'expérience. Pour tout vous dire, certains bugs permettent même d'annuler un match à tout moment, même quand un adversaire mène au score. Pour les gros joueurs de FIFA, le titre devient l’ombre de lui-même, où tous les moyens sont bons pour gagner. Pour prendre l’exemple des joueurs offensifs, il faut obligatoirement avoir certaines statistiques pour avoir une chance de l'emporter. En résulte une approche quasi-mathématique (plus de 90 de vitesse, 80 en équilibre et agilité, quatre étoiles sur cinq en gestes techniques) qui, a mon sens, nous fait perdre l'essentiel.
Les anciens FIFA : source de souvenirs impérissables
Qui se souvient du temps où le meilleur trio offensif du jeu s'appelait : Ibarbo, Gervinho et Doumbia ? Une époque magnifique, où la meta et la victoire n’était pas la principale raison de jouer à FIFA. Pour beaucoup (moi y compris), ces trois-là représentent des souvenirs impérissables. Ils sont l’incarnation d'actions et de buts marqués sur FIFA 15 face à des joueurs comme Cristiano Ronaldo, Lionel Messi et d'autres légendes du football. À cette époque, chaque joueur pouvait jouer comme il le voulait. Aucune limite n’était imposée par une quelconque meta. Cette époque des anciens FIFA - jusqu’au 17 - est considérée comme l’âge d’or de la licence, mais elle a perdu son âme au fil du temps.