Peut-être n'en n'avez-vous pas entendu parler, mais Exp4ndables, soit Expandables 4, sortira très prochainement dans nos cinémas français. Aux États-Unis, le long-métrage est déjà diffusé… et le bide est total, même historique pour la franchise.
Expandables pas rentables
Démarrée en 2010 sous la houlette de Sylvester Stallone, la saga The Expandables fait le pari assumé de proposer de l'action ultra-brute de décoffrage sous couvert d'un casting cinq étoiles : à l'instar d'un Fast & Furious ou même d'un Avengers dans son genre, les films de la franchise s'appuie sur la présence de toutes les stars du cinéma d'action. Souvent, les films ont fait parler d'eux. Mais pour Exp4ndables, c'est une autre histoire.
Pourtant, cela fait neuf ans que ce quatrième chapitre est attendu. Neuf ans ! Maintes fois repoussé, celui-ci est enfin diffusé dans les cinémas américains et le sera dans les nôtres le 11 octobre prochain. Mais aux USA, le bide est… total. Pour ainsi dire, The Expandables 4 s'est appuyé sur un budget estimé et hors-promo de 100 millions de dollars. Il n'en a actuellement rapporté qu'à peine 13 millions aux États-Unis. Un désastre qui vient en plus de perdre 69% de son public pour sa seconde semaine d'exploitation.
Un bide justifié ?
Cet échec cuisant s'explique par divers facteurs : tout d'abord, l'absence quasi-totale… de promotion. Repoussé maintes et maintes fois, perdant au fil du temps l'excitation du public (il s'agit là même d'un autre facteur), le précédent film étant sorti presque une décennie plus tôt, Exp4ndables n'a même pas bénéficié de campagne marketing à la hauteur de son budget.
En fait, avec la grève des scénaristes puis des acteurs, aucun des acteurs phares n'a livré d'interviews et de véritables tournées promotionnelles. Ni Stallone, ni Jason Stahtham, ni Megan Fox, ni Dolph Lundgren… Un comble, surtout avec un tel casting.
Puis, sont avancées par la critique de réelles mauvaises décisions cinématographiques. Sylvester Stallone, pourtant l'égérie de la franchise, n'apparait qu'une quinzaine de minutes à l'écran. La presse américaine acuse également le long-métrage d'être soit "tourné avec un iPhone" selon The Guardian, soit "une déception écrasante qui manque de nostalgie et de charisme" selon IGN. Sur Metacritic, le score du film stagne à… 30%.
Bref, difficile pour un long-métrage de briller quand la seule campagne promotionnelle dont il bénéficie est celle d'une critique absolument assassine ; du côté du public, rien ne semble y faire non plus. À voir quelle sera la réception en Hexagone, on le rappelle programmée au 11 octobre prochain.