Un trouble mental = un jeu. À l’occasion des Semaines d'information sur la santé mentale, on vous propose de découvrir 11 troubles par le prisme des jeux vidéo, qu’ils soient pensés pour divertir, soigner ou même diagnostiquer.
Pour rappel, la France est une mauvaise élève sur les questions de santé mentale. En 2018, 18,5% des Français affirmaient avoir déjà souffert d’un trouble de la santé mentale, plaçant ainsi la France troisième sur le classement des taux de prévalence dans les pays de l’Union européenne - "peut-être parce qu'en France on serait plus attentif sur la question" nous a suggéré un psychologue. Il y a donc de fortes chances que vous ou quelqu’un de votre entourage souffre actuellement d’un trouble mental. Oser en parler c’est important et si vous ne savez pas par où commencer, voici quelques pistes :
- Le 3114, numéro national souffrance et prévention suicide, gratuit et accessible 7/7 et 24/24 sur l’ensemble du territoire (métropole et Outre-Mer). Pour les personnes en détresse psychique, leur entourage, les personnes endeuillés suite au suicide d’un proche et les professionnels en lien avec des personnes suicidaires.
- Le 0 800 235 236, Fil Santé Jeunes, permanence d’écoute téléphonique (9h à 23h) et tchat individuel (9h à 22h) anonyme et gratuit pour les 12-25 ans sur les thèmes de la santé, le mal être, l’amour…
- Nightline, ligne d'écoute nocturne anonyme et gratuite accessible 7/7 de 21h à 2h30, pour les étudiants et par des étudiants. Un numéro spécifique par région (Lille, Lyon, Paris, Pays de la Loire, Saclay et Toulouse)
- Le 0 980 980 930, Alcool info service, information, soutien, conseil et orientation pour les personnes en difficulté avec l’alcool et leurs proches, service anonyme et gratuit accessible 7/7 de 8h à 2h
- Mon soutien psy, dispositif de l’Assurance Maladie permettant de bénéficier de 8 séances remboursées par an chez un ou une psychologue partenaire. Plus d’informations ici.
- Et plus encore
Anxiété sociale
Avec les connaissances que l'on a de la psyché humaine, plusieurs familles de troubles ont été répertoriées. Celle qui nous intéresse pour commencer est celle des troubles anxieux, à laquelle appartient l’anxiété sociale. Si dit comme cela, vous vous dites peut-être que ce n’est rien, sachez que les personnes atteintes d’anxiété sociale sont constamment envahies par des peurs excessives et envahissantes liées au rapport aux autres. D'après le DSM-5, 3 % à 13 % de la population mondiale a été ou sera à un moment de sa vie atteint de ce genre de troubles. Et si vous vous demandez à quoi ça ressemble de vivre tous les jours avec ce genre d’angoisse persistante, il existe un jeu disponible gratuitement sur itch.io qui le fait très bien. Son nom ? Adventures With Anxiety! Dans ce dernier, qui a surtout des airs d’histoire interactive, vous incarnez l’anxiété d’une jeune personne qui ne cesse de l’attaquer à coups de peur de ne pas être aimé, d’être une mauvaise personne ou d’être blessé.
- Dans un autre genre : Fractured Minds
- Sources : Site gouvernemental du Québec, Apprendre les TCC
Burnout
Le burnout (ou syndrome d'épuisement professionnel) n’est pas encore reconnu comme une maladie à part entière mais comme “un syndrome conceptualisé comme résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été correctement géré”, selon la CIM-10. Il est d’ailleurs compliqué, notamment pour cette raison, d’évaluer précisément le nombre de personnes qui en souffrent. Mais d’après une étude d'Opinion Way datant de 2022, “34% des salariés français seraient en burn-out”. C’est pourquoi, certains se battent activement pour le faire reconnaître comme une maladie mentale, qui plus est professionnelle. D’autres cherchent tant bien que mal des moyens de sensibiliser sur le sujet, comme dowino. Cette boîte spécialisée dans les serious game s’est associée au Comité national de Coordination Action Handicap (CCAH) pour proposer aux services Ressources Humaines d’entreprises un jeu d’enquête pour sensibiliser les employés aux questions de santé mentale au travail. Son nom ? The Impact Agency – Burn-out.
- Dans un autre genre : Have a Nice Death, Sports Story
- Sources : santé mentale.fr, Etude d'Opinion Way
Dépression
Quand on parle santé mentale, le trouble auquel on pense le plus souvent est certainement la dépression. Forcément, cela se ressent dans les jeux vidéo puisque cette maladie mentale est souvent au cœur de certaines propositions, qu'elles soient pédagogiques ou plus portées sur le divertissement. Mais commençons par le commencement : c’est quoi exactement la dépression ? Et bien, elle se caractérise, selon Psycom, par une humeur triste constante, une perte d’intérêt pour toute activité et une baisse de l’énergie. À ça peuvent venir s’ajouter d’autres symptômes allant de la perte de l’estime de soi à des pensées suicidaires. En France, on estime que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie. Depuis le confinement, une nette augmentation des cas d’états dépressifs a été constatée par la Drees. Il ne s’agit pas d’une simple déprime mais bien d’une pathologie mentale qui doit être diagnostiquée par un professionnel (psychiatre) et qui peut avoir de lourdes conséquences sur la santé affective et physique du malade. Et c’est d’ailleurs ce que vous propose de vivre Celeste. Ce titre indépendant est une véritable allégorie de la dépression, de tous les troubles et symptômes qu’elle englobe et de la difficile épreuve de la guérison qui peut sembler a priori insurmontable. Et ce qui est fou, c’est qu’on peut totalement passer à côté de ce sous-texte qui anime aussi bien le gameplay que l’histoire, ou, au contraire, trouver que l’expérience de Madeline fait étrangement écho à notre propre situation.
- Dans un autre genre : Gris, Depression Quest, The Wreck, What Remains of Edith Finch
- Sources : santé mentale.fr, Etude d'Opinion WayFondation pour la recherche médicale, Psycom, Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques
Etat de stress post traumatique
L’Etat de stress post-traumatique (aussi connu sous le nom de PTSD dans sa version anglaise) est un trouble qui peut affecter les personnes ayant vécu un traumatisme. On pense souvent aux vétérans traumatisés par l’horreur de la guerre, mais cela vaut également pour les victimes d’agressions. Globalement, un traumatisme peut être développé quand “notre vie est menacée, que nous sommes exposés à la mort d’autres personnes ou que nous subissons des violences psychologiques, physiques ou sexuelles” selon Psycom. S’il mène à un Etat de stress post-traumatique, la personne peut revivre des souvenirs vifs de l’événement en ressentant un sentiment de menace permanente, tout en cherchant à éviter tout ce qui y ressemble. Mais ce n'est pas une obligation puisque les troubles post-traumatiques peuvent également se manifester autrement, par des troubles dissociatifs en réaction à certains souvenirs par exemple. Dans le monde du jeu vidéo, on a surtout tendance à voir des soldats souffrant de PTSD. Au-delà de ça, le PTSD est souvent traité de façon caricaturale et ne sert qu’à ajouter un petit plus à la personnalité du protagoniste, comme l’a souligné le chercheur Mathew Bumbalough dans Infinite Ammo: Exploring Issues of Post-traumatic Stress Disorder in Popular Video Games. Mais heureusement, on retrouve tout de même quelques jeux qui jouent habilement avec l’idée de trauma, comme Silent Hill 2. Le jeu est ouvertement construit par les traumas de ses personnages, notamment Angela qui souffre clairement de dissociation dû à son enfance traumatisante.
- Dans un autre genre : Blair Witch, Spec Ops : The Line
- Sources : Psycom, Infinite Ammo: Exploring Issues of Post-traumatic Stress Disorder in Popular Video Games
Phobie
Il existe de nombreux troubles anxieux. Cela va des phobies au trouble anxieux généralisé (particulièrement paralysant et durant au moins 6 mois), en passant par les troubles obsessionnels compulsifs et les attaques de panique. En France, on considère que 21% des 18-65 ans présenteront un trouble anxieux à un moment ou un autre de leur vie. Pour ce qui est du jeu, nous avons décidé de nous focaliser sur une forme précise de ces troubles anxieux : les phobies. En effet, il existe un jeu parfait pour comprendre l’effet que peuvent avoir ces dernières sur la santé mentale : Neurodeck : Psychological Deckbuilder. À travers son système de deckbulding, le titre de TavroxGames propose une plongée bien sombre dans la psyché humaine et le subconscient. Avec ses monstres inspirés des phobies les plus terribles, vous allez apprendre à combattre vos peurs. Le tout est saupoudré de faits sur la santé mentale et vous propose donc une représentation inattendue et assez fidèle de ces peurs irraisonnées qui peuvent réellement jouer sur la santé mentale des personnes qui en souffrent.
- Sources : Psycom, anxiete.fr
Schizophrénie
À vrai dire, selon Psycom, il n'y aurait pas une mais des schizophrénies qui partagent un symptôme caractéristique : une altération de la perception et de la pensée. À ça viennent s'ajouter différents symptômes, comme la perception de choses que les autres ne voient/n’entendent pas ou le repli sur soi progressif. D'après l'Inserm, en France, on compte environ 600 000 personnes atteintes de troubles schizophréniques. Non, les personnes schizophréniques ne souffrent pas forcément d’un dédoublement de la personnalité (c'est même extrêmement rares). Et non elles ne sont pas forcément dangereuses, même s'il existe toujours un risque de passage à l'acte dangereux aussi bien pour la personne psychotique que les autres. Les troubles schizophréniques sont probablement ceux qui souffrent le plus de clichés erronés et les personnes schizophrènes celles qui sont le plus stigmatisées. Forcément, on se retrouve donc facilement avec des représentations stéréotypées et désavantageuses dans les œuvres de pop culture. Et pourtant, il y a un jeu qui a réussi à faire un vrai travail de représentation : Hellblade : Senua's Sacrifice. On y incarne la jeune Senua tout au long de son voyage psychotique à travers Helheim. Entre mythes et hallucinations schizophréniques, c'est une véritable plongée dans la tête d'une personne atteinte de schizophrénie que nous propose Hellblade, une plongée pertinente et réaliste. Avec ce titre (mais aussi d'autres), Ninja Theory a fait un vrai travail de recherche sur la santé mentale. Selon une étude, un jeu comme Hellblade pourrait même permettre de réduire la stigmatisation des personnes atteintes de troubles mentaux. C'est dire à quel point le pari de Ninja Theory est réussi !
- Sources : Psycom, Inserm
Troubles addictifs
Si l’addictologie et la psychiatrie sont deux champs distincts, il existe des liens évidents entre les deux. Une dépendance peut cacher un trouble mental par exemple ou être directement causée/renforcée par ce dernier. On remarque par exemple que la capacité à gérer sa consommation peut être parfois fortement déstabilisée quand l'équilibre psycho-affectif d'une personne est fragilisé par des troubles psychiques. Qui plus, les addictions à des “substances psychoactives réglementées, détournées de leur usage ou illicites” ont un effet réel sur les perceptions, l’humeur et le comportement. Et elles concernent, au global, plusieurs millions de personnes en France. Qui plus est les troubles addictifs sont reconnus dans la Classification internationale des maladies. C'est pourquoi ils ont naturellement trouvé une place dans notre liste. Et s’il existe un certain nombre de jeux censés aider à diminuer sa consommation, celui qui nous intéresse aujourd’hui vise à sensibiliser sur l’alcoolisme féminin. Son nom ? Le secret de Laurence. Ce jeu pédagogique a été initié par le Fonds Actions Addictions et “démontre qu'il est facile de passer à côté de l'addiction d'un proche."
- Dans un autre genre : Drinking Hero, Smokitten
- Sources : Psycom, Inserm
Troubles des conduites alimentaires
Les Troubles des conduites alimentaires, comme leur nom l’indique, concernent des malades qui ont un rapport altéré à la nourriture. Selon la classification internationale du DSM-5, on retrouve parmi les TCA l’anorexie mentale, la boulimie, l’hyperphagie boulimique, le mérycisme ou encore la potomanie. Il s’agit de troubles particulièrement sous-diagnostiqués mais les Hospices civils de Lyon estiment qu’ils touchent près d'un million de personnes en France, en particulier de jeunes adolescentes. Rien que pour l'anorexie mentale, les quelques chiffres officiels sont alarmants. Selon l'Inserm, 5 à 6% "des personnes soignées pour une anorexie mentale à l’adolescence" décéderaient, pour une grande partie durant l'année qui suit la sortie d’hospitalisation. Toujours selon l'Inserm, ce trouble alimentaire serait également le trouble psychiatrique avec le taux de suicide associé le plus élevé. Néanmoins, nous n'avons pas trouvé les chiffres précis d'après lesquels ces statistiques ont été calculées. Mais quoi qu'il en soit, une chose est sûre : la question des TCA est très importante. Et pourtant, il y a un vrai tabou autour de ces derniers. Si la santé mentale a été choisie par de nombreux développeurs pour servir de socle à leurs jeux, les TCA restent boudés par ces derniers. Résultat, c’est très compliqué de trouver un jeu qui traite ouvertement de la question, si ce n’est ce jeu scandaleux qui vous invite à jeter de la nourriture sur une personne présentée comme souffrant d’anorexie qu’on ne prendra pas comme exemple pour des raisons évidentes. Et puisqu’il aurait été bien dommage de ne pas aborder les TCA dans notre liste, on a décidé de vous parler du projet VERTEXA. Encore en développement, cette thérapie digitale utilise la réalité virtuelle pour accompagner et aider les patients souffrant de troubles des comportements alimentaires. Un essai clinique est a priori en cours pour juger de l'efficacité projet. Pour en savoir plus, ça se passe ici.
- Sources : Psycom, Hospices civils de Lyon, Inicea, Inserm
Troubles bipolaires
“T’es bipo toi !” Tiens, un nouveau trouble qui fait l’objet de nombreux stéréotypes erronés. Les troubles bipolaires se caractérisent par une variation anormale de l’humeur. Cette dernière alterne ainsi entre deux phases opposées : l'excitation extrême (épisode maniaque) et la dépression (épisode dépressif). Ces épisodes durent plusieurs jours, voir même plusieurs semaines ou mois selon les malades. Il ne s’agit donc pas d’un simple saut d’humeur survenu d’une heure à une autre. Les personnes bipolaires ont également des périodes de rémission où elles ne souffrent d’aucun excès, mais leur durée est extrêmement variable (quelques jours, semaines, mois ou même années). En France, selon la Haute Autorité de Santé, 1 à 2,5 % de la population serait touchée par ce trouble. Attention néanmoins, ce chiffre serait sous-évalué. On salue d’ailleurs l’initiative d’Ubisoft qui avait produit le serious game BipoLife qui, s’il n’était pas parfait, permettait au moins au grand public d’identifier les symptômes de ce trouble mental. Mais vu qu’il n’est plus disponible, nous allons plutôt parler de Biphase, jeu gratuit disponible sur mobile et PC. Développé par une équipe d’étudiants, le titre fait partie d’un programme caritatif qui vise à sensibiliser sur la vie des personnes bipolaires. Dans ce platformer 2D en rouge et noir, votre but sera de recomposer les fragments de votre personnage.
- Sources : Psycom,Haute Autorité de Santé
Trouble de la personnalité limite
Le Trouble de la personnalité limite est, comme son nom l’indique, une pathologie limite. Cela veut dire qu’elle se situe quelque part entre la névrose et la psychose. On utilise également le terme de trouble de la personnalité borderline. Selon Passeport Santé, ce trouble serait causée par une peur extrême de l’abandon, mais il ne s'agit pas de la seule composante de ce trouble qui est multi-factoriel. Niveau symptômes, le trouble de la personnalité limite se caractérise par "des analyses et prises de décisions partielles et impulsives qui peuvent engendre des décrochages à la réalité ou des comportements erratiques et des mises en danger", nous a expliqué un psychologue. En plus de cela, on peut rajouter des symptômes non-systématiques allant de l’humeur changeante à des pics de colère en passant par le rabaissement perpétuel de soi, des comportements autodestructeurs et des pensées suicidaires. Les spécialistes de l'AFORPEL estiment que 2,5% de la population française est atteinte de TPL. Les personnes atteintes de ce trouble ont un rapport particulier aux autres et surtout aux relations. Et c’est ce point qui est abordé dans Milky Way Prince : The Vampire Star. Ce visual novel atypique vous propose de découvrir la relation toxique entre le protagoniste et une personne souffrant de trouble de la personnalité limite. Attention néanmoins, son créateur, Lorenzo Redaelli, a choisi de vous plonger dans la peau de la personne qui côtoie le malade, et non l’inverse. S’il parvient donc bien à montrer à quoi peut ressembler une relation avec une personne atteinte de trouble de la personnalité limite, il ne réussit pas à transmettre la souffrance ressentie par cette dernière.
- Sources : Passeport Santé, AFORPEL
Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité
Le Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité - que l’on connaît plus communément sous le nom de TDAH - est un trouble un peu particulier puisqu’il fait l'objet d'interprétations très différentes. Selon l'Inserm, il se caractérise par une inattention et une impulsivité qui peuvent mener à des handicaps cognitifs et relationnels importants. Mais selon les psychologues que nous avons approché, il est difficile "de savoir si c'est le TDAH qui amène a des handicaps cognitifs et relationnels, ou si le TDAH est lui-même un symptôme d'autres dysfonctionnements cognitifs, ou même d'origine psycho-affectif". Deux visions existent ainsi sur le sujet : une vision neuro-scientifique du TDAH et une autre le liant plutôt au développement psycho-affectif de l'enfant. La présentation qui est faite du TDAH sur l'Inserm se rapporte plutôt à la première approche. On peut y lire que les personnes atteintes de TDAH peuvent facilement se retrouver stigmatisées et sont plus sujettes à des troubles addictifs, dépressifs et aux pensées suicidaires. C’est pourquoi diagnostiquer et accompagner les personnes souffrant de TDAH est un véritable enjeu de santé mentale. Notez que le TDAH concerne 5,9% des Français de moins de 18 ans, toujours selon l'Inserm. Il s’agit donc d’un trouble particulièrement présent chez les enfants. C’est pourquoi EndeavorRX en a fait sa cible principale. Ce jeu qui peut être prescrit aux Etats-Unis pour aider les enfants atteints de TDAH est préconisé pour capter leur attention. Il a été développé avec un but thérapeutique en tête et a déjà fait ses preuves. Notez tout de même qu’il n’a pas vocation à se substituer aux autres formes de traitement qui doivent rester complémentaires.
- Sources : Inserm, Courrier Laval
Un grand merci aux psychologues qui ont accepté de nous apporter des précisions au cours de l'écriture de cet article sur ce sujet complexe.