C’est une information qui tombe tardivement, mais qu’il est important de signaler. Après avoir subi un immense hack il y a quelques années, Sony aurait de nouveau été la cible de hackers.
Des données PS5 et bien plus dans la nature ?
L’information est tombée en début de soirée et mérite confirmation, mais il semblerait qu’un groupe de hackers du nom de Ransomed.vc aient piraté les serveurs de Sony en affirmant avoir contourné « tous les systèmes ». Pour le moment, on ne parle « que » de 6 000 fichiers, mais Cyber Security Connect rapporte que ce nouveau ransomware aurait « fait un nombre impressionnant de victimes » depuis qu’il a fait son apparition le mois dernier. Pour marteler qu’ils ne reculeront devant rien, le groupe de pirates a diffusé un message qui en dit long sur leurs intentions :
Nous avons réussi à compromette tous les systèmes de Sony. Nous ne demanderons aucune rançon. Nous vendrons les données. Car Sony ne veut pas payer. Les données sont à vendre. NOUS LES VENDONS.
Voilà en substance le message qui circule sur la toile actuellement. Même si les preuves (capture d’écran de connexion interne, présentation PowerPoint interne…) semblent peu convaincantes pour le moment, on ne serait que trop vous conseiller d’activer au moins la sécurité à deux facteurs de votre compte PlayStation (et changer le mot de passe si celui-ci est jugé trop facile à débusquer). Les pirates ont en effet donné une date limite à Sony. Si rien n’est fait d’ici le 28 septembre prochain, le groupe diffusera l’ensemble des données sur le web.
Sony déjà prise pour cible
Même si elle semble, pour l’heure, peu convaincante, cette affaire rappelle la cyberattaque subie par Sony en 2011. Lors de ce vol de données, ce ne sont pas moins de 77 millions d’utilisateurs du PlayStation Network qui avaient été impactés. Les fichiers avaient été révélés sur le web et le service en ligne de la PlayStation avait été mis hors-ligne pendant près d’un mois, le temps que les équipes de Sony renforcent toute la sécurité de leur système. Certains diront que c’est peut-être parlé pour pas grand-chose, mais dans des cas pareils, nous ne sommes jamais assez prudents. On parle pour l’heure de 6 000 données, ce qui peut paraître peu par rapport au nombre d’abonnés du service, mais imaginez que vous soyez dans cette fameuse liste… et que ce n'est que le début d'un vol de données plus massif. Mieux vaut prévenir que guérir.