De plus en plus, les répercussions du réchauffement climatique nous guettent. Pour autant, les alertes à ce sujet ne datent pas d'hier. Il y a même certains films catastrophes qui ont pris pour habitude de nous préparer aux pires scénarios. Tremblements de terre, éruptions volcaniques, fonte des glaciers, crise énergétique, accroissement des conditions de pandémie... On vous a sélectionné sept longs-métrages qui ne vous feront plus voir ces dangers de la même façon !
How it Ends
Lorsqu’une catastrophe s’abat sur la planète entière, nous savons parfaitement comment cela commence… mais absolument pas de quelle manière cela va se terminer. Et c’est un peu l’incompréhension qui frappe les personnages du film How it Ends de David M. Rosenthal, sorti en 2018. Dans le respect des traditions, Will s’envole vers Chicago pour y rencontrer ses beaux-parents. Jeune avocat résolument décidé à épouser sa petite amie, Will veut avant tout obtenir leur bénédiction. Malheureusement, le repas tourne au vinaigre et le ton monte entre Will et son beau-père. Peu avant de prendre son vol retour pour Seattle, il passe un appel à sa bien-aimée qui, subitement, se met à paniquer avant qu’un brusque événement inconnu ne coupe court à leur échange. Inquiet, il se rend à l’aéroport mais tous les vols y sont annulés car un terrible séisme s’est abattu sur la côte Ouest des États-Unis. Will fait alors demi-tour pour expliquer la situation aux parents de Samantha tandis que son beau-père lui propose de faire équipe pour la retrouver.
Pandora
Rien qu’à elles seules, les catastrophes naturelles ont un immense pouvoir destructeur sur la planète. Néanmoins, les conséquences d’un tel incident peuvent être encore plus graves en raison de l’effet boule de neige que ce type de catastrophe peut engendrer. C’est notamment ce que l’on découvre dans le film Pandora qui s’intéresse au potentiel désastre qui est sur le point de se produire dans un petit village de Corée. Profondément influencé par les terribles évènements qui se sont produits au Japon, le long-métrage agite, aux yeux de ses personnages, un cataclysme nucléaire imminent en raison d’un séisme qui a heurté de plein fouet une centrale quelque peu vétuste. N’écoutant que son courage, Jae-hyeok, employé sur le site nucléaire, va braver le danger de cette centrale au bord de l’explosion afin de sauver le village et, plus largement, le pays tout entier, lui qui, par le passé, n’avait pas pu venir en aide à ses proches emportés par les effets des radiations.
2012
Dans le genre « film catastrophe », le long-métrage 2012 de Roland Emmerich fait figure d’incontournable, et pas nécessairement parce qu’il excelle dans le domaine cinématographique. Effectivement, le long-métrage n’a pas de quoi fanfaronner, lui qui a été qualifié de film de science-fiction le moins réaliste par la NASA elle-même. Quoi qu’il en soit, à l’époque de sa sortie en 2009, certains spectateurs ne font pas les malins et s'inquiètent face aux désastres annoncés pour les années à venir. Surfant sur un récit de fin du monde et sur l’annonce prophétique des Mayas à propos de l’extinction de l’humanité, 2012 rapporte les terribles conséquences liées au dérèglement du noyau de la Terre. À la suite d’une éruption solaire provoquant des bombardement de neutrinos, la Planète Bleue va alors n’en faire qu’à sa tête, enchaînant les catastrophes naturelles à tour de bras tout en mettant la galerie de personnages du film face à des situations périlleuses, inextricables voire même… mortelles !
Io (Last on Earth)
Avec Io (sous-titré fort à propos Last of Earth), on progresse dans les étapes de la catastrophe naturelle pour en arriver à un constat des plus pessimistes : la Planète Bleue n’est plus viable en l’état. Le long-métrage de Jonathan Helpert nous transporte dans un futur pas si éloigné que cela, en compagnie de Sam Walden, l’une des dernières habitantes et survivantes de notre chère planète. N’allez pas croire que la jeune femme se tourne les pouces en attendant sa fin avec résignation : en réalité, celle-ci se bat pour rendre de nouveau l’air respirable sur Terre et se démène pour sauver l’humanité pendant que celle-ci s’est envolée vers d’autres cieux en quête d’une colonie prospère. Toutefois, cette abnégation, d'apparence sans faille, qui a pour but d'offrir une deuxième vie à la Planète Bleue va être chamboulée par sa rencontre avec Micah. Pensera-t-elle d’abord à elle en abandonnant la Terre et en montant à la bord de la toute dernière navette vers la colonie ou se dévouera-t-elle entièrement à la survie de la planète qui l’a vue grandir ? On vous laisse le plaisir de découvrir la réponse en images.
The Cloverfield Paradox
Décidément, dans le genre de la science-fiction, rares sont les longs-métrages qui ont décidé de ne pas malmener notre chère planète Terre. Après tous les désastres précédemment cités qu’elle a pu connaître, c’est une catastrophe énergétique qui menace la Planète Bleue dans The Cloverfield Paradox. Dos au mur en raison d’une importante crise, toutes les nations mondiales se désolidarisent les unes des autres et s’apprêtent à se livrer bataille tandis que la station spatiale Cloverfield attire toutes les convoitises à cause de son équipement de pointe, dont un accélérateur à particules. Pourtant la clef de voûte du salut de l’humanité, le test de l’accélérateur sera tout sauf concluant puisqu’il aboutit… à la disparition de la Terre ! Toutefois, ce ne sera pas le seul problème que les membres de l'équipage spatial devront gérer à bord de la station. S’ils espèrent rectifier le tir et retourner sur la terre ferme avec une technologie qui puisse sauver l’avenir de la planète, vous découvrirez que ça ne s'annonce pas si simple que cela !
World War Z
Le réchauffement climatique a bien plus de répercussions qu’on ne le croît et, ça, Gerry Lane (incarné par Brad Pitt dans le film de Marc Forster) l’a appris bien malgré lui puisqu’il s’est retrouvé en plein cœur d’une pandémie menaçant l’humanité tout entière. Ancien enquêteur pour le compte des Nations-Unies, l’organisation internationale le charge brusquement d’une mission de la plus haute importance, à savoir de comprendre ce qu’il se passe et de trouver une solution car la Terre entière semble se diriger vers un cataclysme sans précédent à mesure que les gouvernements s’effondrent les uns après les autres. À partir de là, il ne faut pas longtemps à Gerry pour identifier le problème : les humains réagissent à un mystérieux virus qui les transforme en zombies et celui-ci s’exporte à travers toute la planète, et seul Gerry est capable de dénicher l’origine du problème ainsi que le moyen de contrer cette World War Z.
Cargo
À s’y méprendre, le long-métrage Cargo pourrait nous faire croire qu’il tente de nous offrir une relecture de The Last of Us… Cinq ans avant la série HBO ! Les similitudes sont troublantes : un virus qui transforme la population en zombies, des infectés qui ne peuvent s’empêcher de mordre tout ce qui bouge et un père de famille endeuillé. La subtilité, par contre, c’est que notre héros, Andy, n’a pas perdu sa fille mais bien sa femme. Cependant, son bébé n’en est pas moins en danger pour autant puisqu’Andy a été mordu, s’exposant à une transformation dans les 48 heures à venir. C’est donc la mort dans l’âme qu’il va sillonner les terres australiennes dans l’espoir de confier sa fille, encore nourrisson, à une personne de confiance qui saura la protéger et, mieux encore, lui offrir un avenir meilleur.