Cet éditeur de jeu vidéo est un acteur majeur de l'industrie, mais il est dans une mauvaise passe ! Il dit déjà au revoir à certains développeurs.
Embracer Group va mal et est obligé de se séparer de certains développeurs. Pour rappel, la société que l’on surnomme "l’ogre du jeu vidéo" - à cause de sa vaste campagne d’acquisition - a possédé jusqu’à 138 studios (notamment Gearbox Studios, THQ Nordic et Eidos Montréal). Elle rassemble 17 000 salariés répartis dans 40 pays. Seulement, certains de ses studios vont devoir fermer leurs portes, à l’instar de Campfire Caban qui n’a même pas un an d’existence. « La décision a été prise par Embracer de licencier toutes les personnes de mon entreprise dans le cadre du processus de restructuration qui a été annoncé », a déclaré sur LinkedIn Bruno-Christian Belibou, producteur exécutif. En 11 mois, le groupe n’avait pas eu le temps de développer un jeu, mais avait pour vocation de créer des RPG, notamment pour la série Expeditions.
Quel futur pour Embracer ?
Campfire Caban ne sera probablement pas le seul groupe à fermer ses portes. Rappelez vous, en juin, Embracer a vu un accord d’une valeur de 2 milliards de dollars échouer. Le PDG Lars Wingefors avait très vite annoncé devoir limiter les dépenses, notamment en fermant ses studios. «Nous avons dévoilé un programme de restructuration global pour Embracer qui fera de nous une entreprise plus élancée, plus forte et plus recentrée et autonome. Cela mettrait davantage l’accent sur la propriété intellectuelle interne et augmenterait le financement externe des jeux à gros budget », a déclaré l’homme dans une lettre ouverte, rapporte IGN. Pour rappel, l’offre ratée devait impliquer un partenariat (qui n’a pas été révélé), « avec bon nombre des avis mondiaux les mieux notés à bord et plusieurs centaines de personnes engagées des deux côtés ». Certains spéculent qu’il pourrait évoquer la franchise Star Wars, surtout que Wingefors évite de répondre lorsqu’on lui demande des informations sur Star Wars: KOTOR. Sur le coup, la société a perdu 40 % de sa valeur en bourse.