Lors de l'Ubisoft Forward, Assassin's Creed Mirage a montré un peu de gameplay, mais pas seulement... On a fait le plein d'informations sur l'histoire et ça s'annonce déjà palpitant !
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Bagdad, le terrain de jeu parfait pour Assassin’s Creed Mirage
Y-a-t-il un meilleur lieu que le Moyen-Orient pour un Assassin’s Creed “retour aux sources” ? C’est en effet dans cette région du monde que nous avait emmené Altaïr en 2007. Oubliez Constantinople cette fois-ci et dites bonjour au Bagdad du neuvième siècle. Ville de commerce et de rencontres culturelles, elle a été choisie par les Hidden Ones pour étendre leur influence et leur combat. C’est là que Roshan va découvrir le jeune Basim et l’intégrer à la confrérie, dans laquelle on va le suivre tout au long de son évolution de jeune voleur fébrile à maître assassin charismatique et particulièrement agile. Et ça tombe bien, car avec son côté labyrinthique et particulièrement vivant, la ville constitue le terrain de jeu parfait pour un assassin. De plus, Bagdad étant une ville similaire en taille à Constantinople ou Paris, on peut s’attendre à une durée de vie semblable au premier épisode ou à Unity. C’est du moins ce que nous a expliqué Benjamin Potts (animation director), se refusant à parler en heures de jeu.
Outre la ville, on retrouvera également des personnages historiques. Comment passer à côté de cette caractéristique de la licence après tout ? Ubisoft a profité de cette présentation pour nous présenter l’un d’entre eux : Ali ibn Muhammad, leader de la rébellion des Zanj (des esclaves). Il ne s’agit pas du seul personnage à nous avoir été présenté. L’amie de Basim, Nehal, aura visiblement une place importante dans l’histoire d’Assassin’s Creed Mirage. Et on sent clairement que Basim va se retrouver tiraillé entre la vision des Hidden Ones et celle de ces personnages. “Quel est le prix de la liberté ?” semble être une question centrale dans Assassin’s Creed Mirage et Basim devra, pour sûr, faire des choix. En revanche, ce ne sera pas à vous de les faire. Benjamin Potts nous a assuré qu’il n’y aurait pas de mécaniques de choix en jeu. Tout comme l’état mental de Basim, ils seront exclusivement liés à l’histoire et non au gameplay. Car le gameplay, lui, se focalisera sur la discrétion, l’assassinat et le parkour. Et Bagdad est la ville parfaite pour cela. Avec ses rues bondées, son agitation et ses éléments de décor à utiliser de façon organique (échafaudage de fortune, marché à épices…), il s’agit de la ville pour assassins par excellence. Et qui plus est, elle a l’air tout simplement magnifique.
Il s’agit d’un jeu d’action-aventure avec une histoire linéaire, il n’y a pas vraiment de choix à faire pour Basim. Il suit juste sa voie au sein de la confrérie de Ceux qu’on ne voit pas {...}. Mais il va bien se retrouver face à des idées contradictoires, notamment introduites par d’autres personnages.
Mieux que Constantinople dans Assassin’s Creed I ?
Comme nous l’a expliqué l’animation director, un gros travail a été fait sur la reconstitution de la ville, son dynamisme de l’époque, son ambiance. Pour cela, Ubisoft Bordeaux s’est, comme d’habitude, rapproché d’historiens mais également d’une équipe chargée de la Diversité et de l’Inclusivité afin de représenter au mieux le monde arabe de l’époque. C’est probablement grâce à cela que Mirage sera le premier AC à être intégralement localisé en arabe. Ajoutez à cela le progrès technique qu’a fait l’industrie du jeu vidéo en quinze ans et vous obtenez un Bagdad bien plus vivant et engageant que le Constantinople de l’époque.
Retournez au Moyen-Orient était notre priorité. Bagdad était une ville particulièrement riche et vivante à l’époque. Et pour Basim, c’est un formidable terrain de jeu en tant qu’assassin. {...} Mais avec les nouvelles technologies nous pouvons faire tellement plus de choses (des foules plus denses, des textures plus détaillées…) {...} Et nous avons travaillé avec tout un tas d’historiens mais aussi l’équipe Diversité et Inclusivité afin de coller autant que possible à la réalité.
En revanche, on sent qu’Assassin’s Creed Mirage n’a pas les moyens des dernières grosses productions AC. Les personnages et leurs visages, ainsi que le manque de détails à certains endroits, ne font pas franchement très next-gen. Mais comme l’a rappelé Sarah Beaulieu au début de la présentation, Ubisoft Bordeaux (studio mère du titre aidé par 11 autres studios Ubisoft) est relativement petit comparé à un Ubisoft Montréal par exemple. De plus, Mirage nous est vendu depuis le début comme un projet de moins grande envergure. Et qui plus est, cela n’empêche absolument pas la ville de Bagdad d’être rayonnante. C’est coloré, c’est beau, c’est vivant et on a d’ores et déjà envie de s’y perdre. Mais pour cela, il faudra attendre le 12 octobre prochain. A priori, pas de report à l’horizon puisque le jeu est entré dans sa dernière phase de développement. Les équipes se focalisent aujourd’hui sur le polissage et la prise en charge des bugs. Pour rappel, si vous précommandez le jeu sur PS5, PS4, Xbox Series, Xbox One ou PC, vous aurez accès à la quête bonus “The Forty Thieves” (sur Ali Baba et les quarante voleurs).