Un problème qui semble de plus en plus récurrent dans les pays attractifs pour leur climat, mais surtout leur niveau de vie plus abordable de nombreux pays riches. Les nomades numériques ont un impact direct.
Pourquoi vouloir des nomades numériques ?
Déjà il faut définir ce qu’est un nomade numérique. Il s'agit de personnes qui travaillent de n’importe où. On peut compter des rédacteurs, des graphistes, des vidéastes ou même des traders. Toutes ces personnes viennent souvent de pays où le salaire moyen est plutôt élevé. Pour vivre ce rythme de vie, il faut être plutôt à l’aise financièrement.
Sauf que c’est là que les problèmes arrivent. Pour les pays qui reposent sur le tourisme, ces nomades sont une mine d’or. Ils dépensent plus, payent plus cher leur loyer et surtout en restant un certain temps, payent leurs impôts dans le pays. Car oui, souvent les conditions fiscales sont avantageuses.
On peut ainsi citer l'île Maurice qui offre un visa pour les nomades numériques. Il est gratuit et la seule condition est de travailler dans le pays et d’avoir un billet retour réservé. Cela évite les personnes qui se retrouvent ruinées et ne peuvent plus rentrer. Même si en français, l’île de la Réunion est juste à côté et le trajet se fait pour pas cher en bateau.
Quel rapport entre nomade numérique et coût de la vie ?
Ces personnes à haut pouvoir financier sont incitées à vivre dans des pays plus modestes. Pour garder l’exemple de l’île Maurice, la fiscalité leur permet de payer 15% d'impôts. Une économie très importante. Sauf qu’en plus de gagner beaucoup, il se retrouve maintenant à payer moins. Le résultat est désastreux pour les locaux.
Avec autant d’argent, les propriétaires vont pouvoir booster le prix de leur logement. Les tarifs peuvent ainsi tripler, voir quadrupler. L'accès à la propriété devient de plus en plus compliqué pour des personnes qui sont nées dans le pays. Ils n’ont plus les moyens de payer les logements qui se retrouvent réservés aux touristes et aux travailleurs expatriés.
Une fronde se lance ainsi dans les pays touchés par ce phénomène, mais hormis pour les habitants, cela rapporte beaucoup. Les commerces prospèrent sur ces nouveaux clients et surtout le marché de l’immobilier monte en gamme. En offrant plus de prestations, le secteur du logement voit un véritable boost. Une manne financière qui se retrouve ainsi directement dans les poches du gouvernement.
Les États qui pratiquent ce visa n’ont ainsi aucun intérêt à arrêter. Sauf que cela pousse les habitants locaux à partir de plus en plus loin des villes pour pouvoir vivre dans des conditions correctes.