De nombreux professionnels peuvent être soupçonnés d’utiliser ChatGPT pour leurs textes alors que ce n’est pas le cas. C’est une situation que peuvent aussi connaître les étudiants ! Il existe quelques astuces pour vous éviter des soupçons inutiles. Voici comment les utiliser.
Les chatbots comme ChatGTP ne sont pas toujours sans défaut quand on les utilise, mais ils peuvent tout de même être utilisés pour écrire certains textes avec plus ou moins d’efficacité. Certains étudiants ont notamment tenté l’expérience, en demandant à l’intelligence artificielle d’OpenAI de rédiger une dissertation à leur place. L’IA a cependant son propre style, et généralement, les professeurs se rendent compte de la supercherie !
Mais que se passe-t-il lorsque l’étudiant, le freelance, l’employé d’une entreprise dont l’activité est liée à la production de contenus rédactionnels est accusé d’avoir fait faire le travail par un chatbot alors que ce n’est pas le cas ? Dans une situation pareille, il faut avoir les armes pour justifier que les textes ont bien été rédigés à la main, et ça n’est pas toujours possible si les options qui permettent de montrer sa bonne foi n’ont pas été activées à l’avance.
Laissez tomber les détecteurs sur Internet
Premier point à laisser tomber d’office : les comparateurs disponibles sur Internet, qui se proposent d’étudier un texte pour définir si celui-ci a été écrit par un humain, ou par une IA. Ce business est né quasiment en même temps que la popularité de ChatGPT et pour l’heure, la fiabilité de ces détecteurs laisse franchement à désirer.
OpenAI propose d’ailleurs le sien, mais celui-ci a des ratés. Il a d’ailleurs un classement des résultats ambigu : il peut soupçonner un texte d’être rédigé ou non par une IA, mais ne se positionne jamais très clairement. Donc le doute est toujours permis ! L’entreprise française Compilatio promet de proposer un détecteur avec une fiabilité de 90% dès la rentrée prochaine, mais pour le moment, mieux vaut faire les choses autrement.
Activez l’historique des versions Word et dans Google Docs
La meilleure manière de prouver à quelqu’un que vous avez bien écrit un texte vous-même reste de le mettre face à l’historique des versions de vos écrits. Plan, brouillon, premières lignes, organisation en paragraphes, rectifications ou encore corrections finales, rien n’échappe à un historique de rédaction. Et cela permet de constater rapidement que vous êtes l’auteur d’un texte : à l’inverse, une création issue de ChatGPT se résumera essentiellement à un copier-coller sorti de nulle part.
L’historique des versions dans Microsoft Word
Pour utiliser l’historique des versions dans Microsoft Word, il est cependant nécessaire de synchroniser l’enregistrement de vos textes avec un compte OneDrive ou SharePoint. Quand c’est bien le cas, lorsque vous ouvrez un document Word et que vous clichez sur le menu « Fichier », vous avez l’option « Historique » qui est accessible. C’est ainsi qu’il est possible de voir l’historique des versions.
L’historique des versions dans Google Docs
Si vous utilisez Google Docs, l’accès à l’historique des versions est activé par défaut à partir du moment où vous commencez à rédiger un document. Il suffit de vous rendre dans le menu « Fichier » et de cliquer sur « Historique des versions » puis « Afficher l’historique des versions », et le tour est joué. Comme les heures et les dates de modification sont présentes, il est facile de prouver que le document a été rédigé « à la main » sur la durée.
De cette manière, si un professeur, un manager ou un client a un doute sur la manière dont vous avez rédigé un texte, vous pouvez lui fournir un accès à l’historique de votre travail pour lui prouver que vous n’avez pas demandé à ChatGPT de le faire pour vous. Par ailleurs, si vous utilisez une autre solution de traitement de texte, il est probable qu'une fonction liée à l'historique soit disponible. Une petite recherche sur Google devrait vous donner la solution.