À l'instar de la licence Zelda ou de la licence Star Wars dont on a fait les classements il y a peu, la licence ''Grand Theft Auto'' compte aussi de sacrées pépites. Il y a tellement de bons jeux qu'on pourrait dire qu'il n'y en a pas de mauvais. De quoi compliquer les choses au moment de faire la liste des meilleures titres Quelque chose dont on a quand même relevé le défi.
Sommaire
- GTA Liberty City : l'arrivée sur PlayStation Portable
- GTA Ballad of the Gay Tony
- GTA III : un modèle d'inspiration
- Grand Theft Auto 4
- GTA San Andreas
- GTA : Chinatown Wars
- GTA 3 : Vice City
- GTA V : le roi parmi les rois
GTA Liberty City : l'arrivée sur PlayStation Portable
Quatre ans après la révolution en monde ouvert apportée par Grand Theft Auto 3, GTA revient à Liberty City avec GTA : Liberty City Stories. On revient dans la ville du troisième opus qui a donc encore plusieurs histoires à raconter. Cette fois-ci, c’est autour de Tony Cipriani qu’orbite l’intrigue.Quelques années avant les événements de GTA III (dans lequel il apparaît à plusieurs reprises), Tony se cache suite à un assassinat. Il revient alors à Liberty City pour retrouver sa place près de Salvator Leone, le parrain de la famille Leone. Un scénario classique pour la licence qui se complète bien avec le gameplay proposé : un premier épisode PlayStation Portable synonyme de réussite.
- Lire le test de GTA : Liberty City Stories - 17/20.
GTA Ballad of the Gay Tony
À l’instar de The Witcher 3 ou encore de 3, c’est aussi Grand Theft Auto 4 qui dispose de l’une des meilleures extensions du jeu vidéo. Ballad of the Gay Tony sort en 2009 et fait partie de la trilogie d'extensions appelée "Episodes from Liberty City". Si ce contenu supplémentaire se déroule toujours dans “‘’la ville Liberté’’”, ce n’est ni Tony Cipriani ni Nikolaï Bellic que l’on incarne mais Luis Fernando Lopez. C’est le garde du corps de Tony Prince, également connu sous le nom de "Gay Tony", le propriétaire de plusieurs boîtes de nuit populaires. Ballad of the Gay Tony est saluée pour ses nombreux ajouts (armes inédites, nouvelles activités) mais surtout pour la finesse d’écriture de son personnage principal souvent considéré comme l’un des plus intéressants de la série.
- Lire le test de GTA 4 : Ballad of Gay Tony - 17/20.
GTA III : un modèle d'inspiration
C’est en 2001 que sort Grand Theft Auto 3, troisième épisode d’une licence qui n’est pas encore au sommet du jeu vidéo. C’est ce titre qui va faire entrer la saga dans une autre dimension : le monde ouvert embarqué par GTA 3 est une innovation sans précédent. Une telle liberté jamais vue auparavant dans les jeux vidéo qui permet à tout le monde de se faire sa propre histoire en parallèle de l’histoire principale. Cette dernière suit Claude, un criminel muet laissé pour mort par sa petite amie lors d’un braquage raté qui cherche à se venger. En résumé, GTA 3, c’est un tournant dans l’histoire du jeu vidéo.
- Lire le test de Grand Theft Auto 3 - 17/20.
Grand Theft Auto 4
Aujourd’hui, en 2023, difficile d’être GTA 4. Il est pris en sandwich par GTA 3 qui a révolutionné le monde ouvert et par GTA V qui repousse sans cesse ses limites en explosant chaque jour un peu plus des records de ventes. Pourtant, ce quatrième opus numéroté n’a rien à se reprocher. Il est toujours le produit d’une ambition chronique de Rockstar Games. Sept ans après GTA 3, ce quatrième épisode numéroté reprend la ville fictive de Liberty City comme décor avec une liberté plus que jamais de mise. Cette fois-ci, c’est Nikolaï Bellic qui doit affronter policiers financièrements malhonnêtes et gangs adverses alors qu'il cherche à découvrir la vérité sur son passé. GTA 4 est considéré à l’époque comme le meilleur jeu de la licence.
- Lire le test de GTA 4 - 18/20.
GTA San Andreas
Lui aussi est considéré comme l’un des meilleurs jeux GTA de l’histoire : il s’agit de GTA : San Andreas, sorti en 2004. Un épisode non-numéroté qui fait parler de lui pour beaucoup de raisons. Tout d’abord, son monde ouvert massif qui semble être l’aboutissement d’une formule magique déjà toute trouvée par Rockstar après GTA 3 plusieurs années plus tôt. Au revoir Liberty City et l’État de New York. C’est dans l’État fictif de San Andreas que le protagoniste Clark Johnson vadrouille. Le gameplay est toujours dans la lignée de l'identité de GTA puisqu’il faut aider son gang à regagner de l’influence. Les thèmes tels que la criminalité, la discrimination raciale ou la corruption de personnages politiques sont abordés.
- Lire le test de GTA : San Andreas - 18/20.
GTA : Chinatown Wars
Si l’on a tendance à plus se remémorer les épisodes sur PC et consoles, la licence GTA dispose aussi de solides pépites sur consoles portables. On l’a notamment vu avec GTA : Liberty City mais c’est aussi le cas de GTA : Chinatown Wars sorti sur Nintendo DS et PlayStation Portable en 2009. On y incarne Huang : un membre de la Triade qui veut se venger après la mort de son père. On retrouve les mécaniques classiques de la saga (vol de voiture, braquage…) dans cet épisode. Toutefois, celui-ci tranche avec un aspect : des graphismes stylisés en 2D et l’utilisation de la fonction tactile de la DS (ainsi que celle des smartphones un an plus tard).
- Lire le test de Grand Theft Auto : Chinatown Wars - 18/20.
GTA 3 : Vice City
À l’instar de Tears of the Kingdom pour Zelda ou God of War : Ragnarok pour GoW, GTA a aussi son épisode chargé de succéder à un chef d’œuvre : il s’agit de GTA : Vice City, sorti quelques mois après la révolution GTA 3. Le joueur déménage alors à Vice City, une ville fictive inspirée de la Miami (Floride) des États-Unis. Il y incarne, dans les années 80, Tommy Vercetti : c’est un ancien criminel envoyé à Vice City par la famille mafieuse italienne pour superviser une transaction de drogue. Sauf que l’échange se passe mal et l’Italien perd les sous ainsi que le butin. De quoi s’attirer les problèmes de la mafia locale. De quoi forcer Tommy à se venger et prendre le pouvoir à Vice City.
- Lire le test de GTA : Vice City - 18/20.
GTA V : le roi parmi les rois
Impossible de ne pas mentionner GTA V quand il s’agit de faire le classement des meilleurs jeux de la licence. Il est l’un des rares titres à être disponibles sur trois générations de consoles (septième, huitième et neuvième génération) et réalise l’un des meilleurs lancements de l’histoire du jeu vidéo : le ‘’’premier jour de son lancement, ce serait 11 millions d’unités qui auraient été distribuées’’’. Un engouement fort pour le titre qui se poursuit toujours en 2023. Un succès qui s’explique par un monde plus ouvert que jamais, garni d’activités toutes plus différentes les unes que les autres. La narration est toujours de mise avec la présence de trois personnages jouables à l’écriture soignée. Une expérience déjà dantesques prolongeable alors en ligne avec GTA Online.
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Un classement garni d'excellents jeux vidéo, si ce n'est exceptionnels, qui ne fait pas mention d'auters titres de la licence eux aussi très bons. De quoi se faire une idée du savoir-faire de Rockstar qui n'a quasiment jamais failli lors du développement d'un jeu inédit. On se rappelle, il n'y a pas si longtemps, de l'accueil compliqué reçu par la compilation remastérisée Grand Theft Auto : The Trilogy – The Definitive Edition. Néanmoins, il semble qu'il n'y aurait pas de souci à se faire pour le sixième opus numéroté qui se fait toujours attendre.