La plateforme Netflix a-t-elle trouvé le compromis parfait entre Mad Max et Death Stranding ? Le 12 mai prochain, les abonnés du services SVOD pourront découvrir Black Knight, nouvelle série sud-coréenne qui s'est déjà dévoilée dans un premier teaser visionné par plus d'un million de curieux. Le récit prend place dans un futur dystopique ravagé par la pollution de l'air et où la survie de l'humanité dépend de livreurs d'oxygène surnommés les "chevaliers noirs". Problème : une multinationale a le contrôle sur la précieuse ressource et souhaite en priver une partie de la population.

La série est créée par Ui-Seok Cho, et si son nom ne vous dit rien, c'est que cet artiste a essentiellement travaillé en tant que storyboarder sur plusieurs séries animées dont Bakugan Battle Planet, Eiga Doraemon et Tamagotchi. La production compte dans son casting sur les vedettes locales Woo-bin Kim (Alienoid), Esom (Kill Bok-soon) et Seung-Heon Song (He Was Cool). Il s'agit d'une adaptation du webtoon Delivery Knight de Lee Yoon-gyun.

Dans un futur dystopique ravagé par la pollution de l'air, la survie de l'humanité dépend de livreurs atypiques surnommés les "chevaliers noirs". - Netflix

Netflix s'investit à fond dans la Corée

Si vous êtes amateurs de séries sud-coréennes, vous allez être servis cette année. Deadline rapporte que 2,5 milliards de dollars (environ 2,2 milliards d'euros) ont été dégagés par la plateforme Netflix pour les productions du pays asiatique sur les quatre ans à venir. Un investissement que Ted Sarandos justifie de la manière suivante : "Nous avons pu prendre cette décision parce que nous sommes convaincus que l'industrie créative coréenne continuera à raconter de grandes histoires. Nous avons également été inspirés par l'amour et le soutien sans faille du président pour l'industrie coréenne du divertissement et pour la vague coréenne". Pour l'heure, c'est Squid Game qui détient le meilleur lancement de la plateforme avec 1,6 milliard d’heures visionnées. C’est plus que la saison 4 de Stranger Things (1,3 milliard d’heures) ou le début de Wednesday (1,2 milliard d’heures) qui sont en plus des séries télévisées anglophones.