Les Pokémon sont-ils de bons jeux vidéo ? Après un épisode Écarlate / Violet qui a fait parler de lui pour sa 3D, la licence continue de diviser. Dans ce JV Débat (disponible dans la vidéo en entête), on met les choses au clair.
Une licence à la ramasse
On ne compte plus le nombre de reproches reçus par les différents épisodes de la licence Pokémon sur Switch. Avec une technique qui laisse à désirer notamment, pour la 3D, et un rythme de parution effréné, la qualité en a pâti. Pokémon Écarlate / Violet l’a prouvé avec des décors parfois inexistants ou des drops de fps fréquents, qui ont motivé certaines personnes à se faire rembourser. Dès la première génération, en 1996, sur gameboy, Pokémon décevait techniquement. The Legend of Zelda : Link's Awakening, sorti 3 ans avant, était bien au-dessus.
Il faut savoir que si c’est Nintendo qui détient les droits des goodies, le soft reste réalisé par une toute petite équipe de 170 individus, complètement dépassée par les capacités de la Switch et les demandes du Japonais. Les moyens mis dans le développement sont dérisoires et le temps entre chaque production trop court. Le prix de chaque volet, autour de 60 euros, est parfois jugé trop élevé pour la qualité récupérée. Au niveau de l’écriture, le titre ne semble plus être adapté à son public. En 27 ans, les pokémaniacs ont grandi alors que les dialogues et les jeux restent enfantins, comme expliqué dans le JV Débat disponible en haut de l’article.
Un concept avant tout
C’est avant tout pour le concept même des jeux Pokémon, que les joueurs sont friands du bébé de Game Freak. Avec plus de 1000 créatures à collectionner, ils ne peuvent pas s’empêcher de vouloir toutes les attraper. À chaque opus, sa nouvelle région, ses nouveaux ennemis et de nouveaux duels. Une formule simple, mais efficace. À chaque fois, différentes mécaniques s’ajoutent, mais elles permettent toujours de profiter de nos compagnons de première génération. Alors que de nombreux titres abandonnent le tour par tour, la licence continue de le mettre en place, mais en le rendant plus dynamique. Pokémon allie jeu de combat, d’exploration et de stratégie pour plaire à tout le monde. Et au lieu de placer son argent dans le jeu vidéo, Nintendo préfère développer les goodies et les films, qui assurent indirectement la pérennité du travail des programmeurs, et qui permettent à Pikachu de devenir un monstre de la pop culture.
- Pour en savoir plus sur l'avis de nos rédacteurs, regardez le JV Débat présent en début d'article.