Des références bien dissimulées

The Elder Scrolls IV : Oblivion est la quatrième aventure d’une saga de jeu de rôle médiévale et fantastique développé par Bethesda. Chaque jeu de cette saga raconte une histoire autour d’un pays du continent de Tamriel. Ici nous sommes à Cyrodiil, le bastion des impériaux. Chaque contrée possède sa propre intrigue, ses propres règles, ce qui donne une véritable consistance, une identité à la saga Elder Scrolls.

Le monde vaste permet notamment aux développeurs de faire référence au monde réel ainsi qu’à d’autres univers, et Oblivion, dont on va parler aujourd'hui, n'y fait pas exception. Par exemple, une phrase prononcée dans l’intro du jeu par l’empereur Uriel Septim VII est une référence directe à Jules César, la tragédie de William Shakespeare. De même, quand l’orque Gogron Gro-Bolmog vous parle de son lapin de compagnie, c’est un clin d'œil au livre de John Steinbeck : Des Souris Et Des Hommes.

Maintenant, sortons du monde de la littérature pour vous parler de celui du cinéma. Une fois la porte de l’Oblivion passée, vous allez tomber sur un corps carbonisé avec un bras en moins, une référence évidente à Anakin Skywalker à la fin de Star Wars La Revanche Des Sith. Dans la cité impériale, un livre mentionne un certain Oford Gabbings. Changez l’ordre des lettres et vous obtiendrez Frodo Baggins, le personnage principal du Seigneur Des Anneaux. Enfin, pour parler jeu vidéo, une quête vous demande de traverser un tableau magique, rappelant un certain Mario 64.

Mais au-delà de référencer d’autres univers, Bethesda fait surtout revenir des éléments de ses anciens jeux dans ses nouveaux. Par exemple, le prince du chaos Mehrunes Dagon, personnage très important de l’histoire d’Oblivion, fait seulement l’objet d’une quête secondaire dans Skyrim. Idem pour le Vil Clavicus, qui a le droit à ses phases dédiées dans ces deux titres. Côté anecdote rigolote, on peut dire que les développeurs adorent les crabes et les herbes, car Cyrodiil est infesté de vasards et de nirnroot, que l’on trouve dans presque tous les Elder Scrolls. Enfin, si vous avez joué à Skyrim, vous avez sûrement croisé la route de Ma’iq Le Menteur, un Khajiit que l’on peut rencontrer à tout instant et qui, comme son nom l’indique, ne fait rien d'autre que mentir. Et bien sachez qu’il était déjà présent à l’époque d’Oblivion. Il était même là dans Morrowind et on le retrouve encore dans Elder Scrolls Online. Pour plus d’informations, le nouvel épisode de JV Facts est disponible en début d’article.

Des running gag et des bugs

Elder Scrolls, c’est du sérieux. C’est des guerres, un monde en ruine, des intrigues politiques avec des conséquences hautement importantes. Mais, ce n’est pas pour autant qu’on peut pas rigoler un bon coup ! C’est pour cela que les développeurs ont disséminé un peu partout des éléments loufoques pour nous faire relâcher la pression. Si vous vous rendez aux docks d’Anvil à minuit, vous verrez trois PNJ se battre à main nue. Ils font ça toutes les nuits sans raison particulière. Vous pouvez bien sûr vous joindre à la baston, mais c’est à vos risques et périls.

Pour rester dans les combats, sachez qu’il est très difficile de visiter la ville de Coupeterre, tout simplement parce que tous les villageois ont l'irrépressible envie de vous tuer à chaque visite, surtout la nuit (pas très convivial). Et enfin, comment parler d’Oblivion sans parler du fanatique. Si vous avez le malheur de l’accepter à vos côtés, il vous suivra à la vie à la mort, contre vent et marée, vous complimentera par tous les compliments possibles. Il ne sait pas et ne veut pas se battre, vous pouvez évidemment le tuer, et de bien des manières d’ailleurs, mais il reviendra systématiquement trois jours plus tard. Finalement, pas sûr que ça aide à relâcher la pression.

Mais si vous voulez vraiment vous amuser de manière originale, vous pouvez toujours tester les multiples bugs présents dans Oblivion. Parmi eux, celui qu’on appelle “le bug du jambon”. Si vous rentrez dans l’auberge de Brina Cross, vous trouverez un PNJ qui fixe du regard un morceau de jambon, de jour comme de nuit. Il ne fait que ça ! Le personnage n’a comme qui dirait aucune IA (peut-être un oubli des développeurs) et ce n’est pas le seul. Il faut savoir que la maison la plus chère du jeu est très compliquée voire impossible à acheter. Le PNJ qui la vend meurt souvent en tombant d’un pont levis. Les développeurs ont sans douté oublié de changer son trajet ou de le rendre invincible. Enfin, on espère que vous vous y connaissez en langue allemande, parce qu’une partie de la quête pour récupérer l’armure de Tiber Septim est prononcée dans la langue de Goethe, c’est cocasse.

• Pour plus d’informations, le nouvel épisode de JV Facts est disponible en début d’article.