Vous n’avez pas d’Apple Watch et vous ne comprenez pas l’intérêt ? Je vous comprends, mais voici un cas de figure qui prouve le besoin presque vital de ce genre d’objet connecté : faciliter la vie de patients atteints de maladies graves.
L’Apple Watch, un soutien pour les victimes de drépanocytose
L’Apple Watch est une montre connectée qui est clairement destinée au grand public. On parle de l’entreprise la plus riche du monde, et de la montre la plus vendue au monde. Une extrême popularité, mais qui n’est pas forcément synonyme d’extrême utilité. Personnellement, je suis toujours dubitatif quant à l’intérêt même de cet objet. Certes, c’est pratique, un bon accompagnement pour le sport, mais bon, je m’en passe aisément.
En revanche, il existe un domaine dans lequel l’Apple Watch met la misère à ses détracteurs, c’est la santé. Depuis les débuts de la montre d’Apple et de plus en plus chaque année, la montre d’Apple ajoute des fonctions permettant de suivre les données de son corps. Mesure du rythme cardiaque, puis électrocardiogramme, puis calcul du taux d’oxygène dans le sang… Des rumeurs tendent vers de nouveaux capteurs pour la prochaine édition, bref, la santé est le maître mot et Apple ne se prive pas pour communiquer dessus.
Ce qui est moins connu par contre, c’est l’utilisation de l’Apple Watch chez les professionnels de santé, particulièrement au niveau de sa praticité pour le suivi de certaines données. Nous vous parlions cet été de l’utilisation de la montre connectée par des médecins pour les patients atteints de Parkinson ou encore de cancer .
Cela ne s’arrête pas avec cette nouvelle étude réalisée par une équipe de chercheurs de l'Université de Duke aux USA. L’étude concerne les patients victimes de drépanocytose. Il s’agit d’une pathologie génétique qui affecte l’hémoglobine des globules rouges. Concrètement, elle provoque régulièrement des anémies, des infections bactériennes, et surtout des crises douloureuses très intenses. Ces crises ne peuvent être correctement maîtrisées que par l’injection de forts antidouleurs et hydratation saline, faite à l’hôpital.
L’Apple Watch peut anticiper l’arrivée de crises de douleur
Les chercheurs ont tenté une expérience. Ils ont réuni des patients atteints de drépanocytose , et les ont équipés chacun d’une Apple Watch Series 3 (sortie en 2017). Pendant environ 2 heures, les cobayes ont permis de recueillir à la fois :
- Le rythme cardiaque, sa variabilité, et les calories brûlées sur l’Apple Watch
- Le niveau de douleur et les signes vitaux depuis une machine dédiée
En associant ces ces données, et à l’aide du machine learning, l’équipe est parvenue à créer un modèle permettant de détecter des tendances dans les données collectées par l’Apple Watch afin d’anticiper l’arrivée des crises de douleur. Ainsi, le patient pourrait être alerté pour prendre des antidouleurs en avance et se rendre à l’hôpital plus tôt.
Une Apple Watch, c’est petit, ça tient au poignet, et en comparaison avec d’autres méthodes de suivi professionnelles, ce n’est pas cher. La méthode fonctionne, il en reste plus qu’à l'appliquer.
L’Apple Watch sauve des vies aussi, mais vous le saviez déjà
L'Apple Watch n’a pas besoin d’être manipulée par des professionnels de santé pour se démarquer. Ses fonctions de base permettent déjà de sauver des vies, rien que ça. L’Apple Watch Series 8 sortie en 2022 ajoute la détection d’accident de voitures, fonction s’ajoutant aux alertes de rythme cardiaque ou taux d’oxygène sanguin anormaux. La dernière histoire comme celle-ci s’est passée le mois dernier, alors qu’un homme s’apprêtait à mourir sans s'en rendre compte.