Être tenté de dépenser de l’argent dans un jeu vidéo qu’on affectionne, c’est une situation que tout le monde connaît... Surtout, quand on est PDG d’une grosse boîte, on a tendance à se laisser aller !
Vous connaissez la phrase “si c’est gratuit, c’est vous le produit” ? À notre époque, c’est une façon de dire que chaque service “free” - application, jeu vidéo… - engage souvent une contrepartie, que ce soit l’accès à vos données | voire un système économique qui compte sur vos dépenses futures.
Dans le merveilleux monde vidéoludique, c’est pour ça qu’on parle de free-to-play (“gratuit à jouer”). Cela sous-entend que, même si un jeu peut être dégusté à 100% sans débourser un euro, il y aura toujours une facette payante. Il peut s'agir de bonus cosmétiques, comme dans Fortnite, ou d’items qui permettent d’accélérer une boucle de gameplay. Ce dernier cas, on le trouve sur Clash of Clans.
50.000 dollars investis en 3 mois !
Mais si, vous savez, Clash of Clans, le gros jeu de stratégie de la société Supercell. Depuis sa sortie en 2012 sur iOS - et Android l’année suivante -, c’est devenu l’un des jeux mobiles les plus rentables de tous les temps… Le principe est simple, construire son village, développer son armée et attaquer des cités adverses. Victoire après victoire, le joueur remporte des ressources | devient plus puissant.
Mais, grâce à la magie de l’argent, il est possible d’acheter des “gemmes”, d’accélérer les processus nécessaires au développement de ses troupes… Une aide optionnelle, qui peut vite devenir tentante à mesure que l’on s’investit sur une partie. C’est vraisemblablement ce qui est arrivé à Bernard Kim, PDG de l’entreprise Match Group (Tinder | Meetic), qui a englouti 50.000 dollars dans Clash of Clans.
“J’ai personnellement dépensé 50.000 $ en trois mois dans Clash of Clans, j’y pense encore avec beaucoup de honte. Je me dis : «Oh mon Dieu, qu’est-ce que j’ai vraiment tiré de cette expérience». Rien d’autre, à part une muraille incroyable” - Bernard Kim (via The Verge)
“Une récompense incommensurable”
De toute évidence, Bernard Kim n’est pas fier de lui ! La discussion est survenue lors d’un échange sur les applications de rencontre - lors du New Street Research Online Dating Summit… Après son anecdote, l’homme note que, sur Tinder, chacun peut trouver une “récompense incommensurable”, son âme-soeur. “C’est quelque chose qui durera toute la vie, qui mènera à un bonheur incroyable”.