Notre couverture satellite est plus puissante que jamais ! Pour le pays de l’Oncle Sam, c’est l’arrivée d’Elon Musk et ses satellites Starlink qui projette une large couverture satellite, mais l’UE n’a pas dit son dernier mot.
Une Union Européenne plus forte que jamais avec cette couverture satellite
C’est au Parlement européen qu’un vote important a eu lieu. L’Union a décidé de travailler plus concrètement sur le projet de constellation satellite IRIS². Le but de cette manœuvre est de proposer aux gouvernements européens une connectivité accrue pour toutes leurs recherches.
L'objectif de ce projet IRIS² est aussi là dans un but protectionniste. En effet, l’Europe devient de plus en plus réticente vis à vis de l'utilisation de satellites américains sur le territoire européen. C’est le commissaire européen Thierry Breton qui a affirmé que IRIS² est un projet essentiel pour la connectivité de l’Europe, et notamment des institutions publiques qui pourront utiliser un réseau sécurisé totalement made in Europe.
Selon le Parlement Européen, les différents conflits ont poussé ce projet afin de déployer plus rapidement ce réseau. On a bien vu l’importance d’une telle couverture et l’arrêt soudain des satellites Starlink après certains conflits dans l’Europe de l’est. Les administrations sont jusque là cantonnées aux satellites américains, mais le Parlement veut y mettre fin pour ne plus devoir dépendre de Starlink. IRIS² signifie Infrastructure for Resilience Interconnectivity and Security by Satellite, le but sera donc de fournir aux différentes administrations des informations sécurisées en temps réel sur le territoire européen.
🗣️Commissioner @ThierryBreton announced that #IRIS2 🇪🇺 #SecureConnectivity Programme procurement activities will be launched hopefully in the coming months and that the initial operational services will be deployed as early as 2024
— 🇪🇺 DG DEFIS #StrongerTogether (@defis_eu) February 14, 2023
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L’Union Européenne est prête à mettre en place un contrat entre les pouvoirs publics et privés afin d’accélérer les procédures de déploiement des dits satellites. Bien sûr, cette espèce de protectionnisme les obligerait à travailler avec des institutions issues de pays européens. L’Europe est déjà parée à reprendre le flambeau technologique des Etats-Unis pour développer son propre réseau sécurisé. Du côté de la Russie, on sait déjà que Moscou prépare le projet Sfera, pour des besoins gouvernementaux.
Un projet de satellite à en faire rougir Elon Musk
Vous l’aurez compris, l’Union européenne veut pouvoir se passer de Starlink. En effet, le projet du milliardaire en a fait rougir plus d’un. Ses fonds quasiment sans fin ont permis à sa société SpaceX de déployer des milliers de satellites tout autour du globe. Le but de Musk étant avant tout de faire de l’argent, la société a rapidement signé un contrat avec différents grands groupes afin de faire fructifier son activité.
Pour le coup, le projet IRIS² est bien différent. Même si l’UE veut pouvoir faire travailler des grandes entreprises et start up tech européennes, le projet n’en reste pas moins à but administratif. La sécurité est au cœur de projet IRIS² et ils pourront déjà facilement travailler en collaboration avec l’ESA (European Spatial Agency). On sait déjà que l’ESA a déjà posé sur la table pas moins de 700 millions d’euros pour mettre ce projet en orbite. L’agence envisage déjà d’envoyer les premiers satellites en orbite basse d’ici 2024-2025, pour une couverture de 170 satellites pour 2027. Bien sûr, l’Europe ne pourra pas recouvrir le maillage intersidéral de Starlink en si peu de temps. Elle espère juste pouvoir mettre en place ce projet très rapidement afin de totalement se passer des technologies américaines.