Microsoft vient enfin d’officialiser la compatibilité entre Windows 11 et les Mac avec les nouveaux processeurs M1 et M2. Une compatibilité qui a en revanche quelques limites selon l’usage que vous en avez.
Windows 11 sur Mac c’est oui, mais pas complètement…
Voilà une nouvelle qui fait plaisir. Depuis le 16 février, Microsoft a officialisé sur son site la compatibilité entre Windows 11 et les nouveaux Mac M1 et M2. Une nouvelle architecture de processeur ARM qui ne répond pas aux mêmes exigences des proc en x64.
Cette compatibilité n’est en revanche pas exactement nouvelle. Windows 11 supportait déjà l’architecture ARM, mais l’annonce du support officiel entre Microsoft et Apple est clairement nouveau.
Le seul problème est que l'expérience Windows 11 sur un Mac M1 et M2 ne sera pas complète. Il ne semble pas y avoir eu d’optimisation ou de volonté d’optimiser.
Comment utiliser Windows 11 sur Mac M1 et M2
Si vous vous attendiez à une intégration comme avec le module BootCamp sous MacOS, malheureusement cela n’a rien à voir. Pour rappel il s’agit d’une façon officielle d'installer sur une autre partition de son Mac une session Windows. L'avantage était le support complet des composants de votre système.
À présent Microsoft recommande officiellement d’utiliser l’application de virtualisation Parallels Desktop, avec Windows 11 Pro ou Entreprise. L’application permet de faire tourner de nombreux systèmes d’exploitation. Le seul problème de la virtualisation c’est que vos composants ne sont pas directement reconnus, mais virtualisés. Résultat : une véritable perte de performance et surtout de compatibilité. Oubliez donc G-Sync et FreeSync avec vos cartes graphiques.
On retrouve aussi une liste des principales incompatibilités entre la version classique de Windows 11 et celle sous Parallels :
- Les applications Android dans l’Amazon Appstore ne peuvent pas tourner
- Windows Sandbox qui permet d’avoir un bureau simplifié et sécurisé ne fonctionne pas
- Les professionnels qui utilisent l’isolement de la mémoire via VBS ne pourront plus
Le principal inconvénient pour les joueurs, au-delà de la perte de performance, est l’incompatibilité avec DirectX 12 et supérieure. C’est pourtant ce qui fait tourner la plupart des jeux vidéo actuellement.
Un site permet de répertorier une grande quantité de jeux compatibles et leur degré de fonctionnement avec Parallels sur Mac. Cela permet d’avoir un aperçu avant de devoir payer une licence à 99 euros par an.
Au final c’est plutôt une déception et cette officialisation ne change pas grand-chose. Avec un peu de chance, cela ouvrira la porte à une collaboration entre Apple et Microsoft, mais sans aucune certitude.