Du Nokia B415 à antenne au Samsung Galaxy Z Fold4 pliable, retour sur 25 ans de téléphonie mobile

Aujourd’hui, j'ai 42 ans et ça fait maintenant 24 ans que j’ai un téléphone portable qui m’accompagne au quotidien. Mon premier téléphone portable, je m’en souviens comme si c’était hier, c’était un Nokia B415 que j’avais eu pour mes 18 ans avec un forfait Bouygues Telecom, parce qu’à cet âge, chaque franc compte (oui en 1998 l’euro n’existe pas encore) et avoir un forfait chez France Telecom (plus connu aujourd’hui sous le nom de Orange) n’était clairement pas à la portée des étudiants.

Nokia B415, 3210, 3310

Jusqu’à la sortie du premier iPhone en 2007, et par la même occasion de mon premier smartphone, se sont succédé Nokia 3210, 3310, Motorola Razr V3 et j’en oublie certainement. À l’époque la course à la technologie se faisait sur celui qui avait la plus petite, enfin celui qui était capable de sortir le téléphone le plus petit et le plus compact possible. Après tout, un téléphone portable ça sert à quoi ? À téléphoner et envoyer des textos, quoi d’autre ?

Mais tout ça, c'était avant, une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. En 2007, le 9 janvier pour être précis, Apple allait mettre un coup de pied dans la fourmilière et changer à tout jamais notre rapport avec les téléphones portables ou mobiles. Le Smartphone avec un grand “S” allait entrer dans nos vies pour ne plus jamais nous quitter.

Les premiers iPhone "2G" et 3G"

Certains ont bien tenté de résister et de pousser encore un temps une technologie à la dérive (coucou Nokia, Motorola, Sony Ericsson, etc.) mais les possibilités offertes par les smartphones allaient mettre tout le monde d’accord. Et c’est finalement un an et demi plus tard, le 23 septembre 2008, que le HTC G1, le premier smartphone sous Android, allait voir le jour. La guerre des constructeurs allait pouvoir reprendre de plus belle.

Des smartphones toujours plus grands, toujours plus chers, mais avec de moins en moins d’âme

C’est donc du haut de mes 27 ans que j’ai vu débarquer les smartphones dans ma vie et pour moi, passionné par la Tech depuis tout petit, un nouveau monde connecté s’ouvrait à moi. Lire des journaux dématérialisés, regarder des vidéos, prendre des photos de qualité, les partager avec mes potes, bref, tout ce que tout le monde fait de manière automatique aujourd’hui nous semblait alors incroyable.

Au fil des ans, on a gagné en qualité d’affichage, en taille d’écran, en fonctionnalités… Les appareils photos ont peu à peu disparu du paysage, sauf pour quelques professionnels et irréductibles “passionnés”, et il est désormais possible de jouer sur son smartphone à des jeux qui n’ont rien à envier aux consoles portables ou un bon PC de milieu de gamme. Après tout, si on peut zoomer sur la lune avec son téléphone, pourquoi acheter un appareil supplémentaire lourd et encombrant qui coûte plusieurs milliers d’euros ?

Les écrans sont plus grands et plus jolis, la charge est parfois si rapide qu’il faut plus de temps pour en parler que pour charger son téléphone de 0 à 100%, mais pour moi, la magie n’opère plus vraiment. J’attendais quelque chose de nouveau, une puce sous la peau et des écouteurs intégrés aux oreilles peut-être, ou de la diffusion en hologramme j’en sais rien, mais quelque chose qui me fasse à nouveau “Wahou”...

Le smartphone pliable est l’avenir de la téléphonie mobile !

Quand les premiers modèles de smartphones pliables sont sortis, je n’y ai pas vraiment porté attention, persuadé que c’était un coup de com et que ce n’était pas viable… Puis, la seconde année, je me suis dit, «Hmm, y a un truc quand même là…». Au passage de la Gen 3, j’étais sur autre chose, fier de mon OnePlus 9 Pro, je continuais à regarder ça de loin. J’entendais ce que je voulais entendre, «La pliure est trop présente», «ça va pas durer dans le temps», etc.

Au moment où les Z Flip4 et Z Fold4 sont sortis, je me suis dit qu’il était temps de passer à l’action. J’ai d’abord eu un Flip en main, très stylé, assez compact, j’y voyais un réel intérêt, mais pas pour moi. J’ai trop besoin de mon écran principal pour lire mes notifications et consulter mes infos. Mais déjà, je trouvais l’objet particulièrement réussi !

Il était alors temps de passer au Flagship des smartphones pliables, le fameux Z Fold4. On ne va pas se mentir, au premier contact, son épaisseur, équivalente à deux smartphones superposés, m’a un peu perturbé. Mais très vite la magie allait opérer.

Alors non, pas forcément sur l’écran principal de 6,2 pouces, que je trouve finalement un poil trop petit pour mes doigts pourtant pas si gros, mais au moment d’ouvrir le smartphone et de voir cette magnifique dalle intérieure de 7,6 pouces, ma mâchoire s’est décrochée comme dans un Tex Avery.

Moi qui cherchais depuis des années à remplacer ma vieille liseuse, qui a un temps envisagé de prendre un iPad Mini pour faire office à la fois de tablette et de liseuse, me voilà désormais face à un vrai 3 en 1, smartphone, tablette et liseuse. Le tout réuni en un seul et même appareil.

Gros consommateur du site et du journal numérique l’Équipe, mais aussi de magazines comme So Foot ou Society, quel bonheur de lire les news ou les journaux sur ce magnifique écran. D’un coup, on reprend plaisir à lire tellement tout est plus simple et facile d’accès.

Je ne joue pas du tout sur smartphone, mais pour l’occasion, j'ai lancé quelques parties de Fortnite ou encore Genshin Impact, et on ne va pas se mentir, c’est assez dingo. N’étant pas non plus un pro de la photo, la proposition faite par ce Z Fold4 est tout à fait satisfaisante pour moi, même quand je filme de nuit en soirée, c’est franchement très propre.

Et puis il faut dire que quand on a gouté à un écosystème complet, ici avec une Galaxy Watch 5 Pro notamment, il faut bien reconnaître que c’est agréable de constater que tous les produits marchent ensemble à la perfection. J’ai donc mis de côté (temporairement ?) mon OnePlus 9 Pro et au bout de 4 mois mon constat est le suivant : je ne peux/veux plus me passer du confort d’un smartphone pliable.

Pour qu’il soit vraiment parfait, il faudrait néanmoins qu’il soit moins épais, que la pliure soit moins visible et surtout que l’écran principal gagne un peu en largeur, peut-être proposer une diagonale plus standard de 6,5 ou 6,6 pouces afin de gagner en confort d’écriture notamment. Mais sinon le constat est implacable, le smartphone pliable est bel et bien l’avenir à moyen terme de la mobilité.

Pour plus d’informations, retrouvez notre test du Galaxy Z Fold4.

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