Les voitures électriques, les voitures autonomes et maintenant les voitures volantes, mais où s’arrêteront les constructeurs automobiles ? Aujourd’hui et pour la première fois, une marque chinoise a obtenu une homologation pour sa voiture volante.
La voiture volante n’est déjà plus un rêve
Depuis près de deux décennies, les constructeurs automobiles et de nombreuses autres entreprises cherchent à créer la première voiture volante. Certains projets font parler d’eux quelques années, puis disparaissent des radars. Cela s’explique par les défis techniques associés à un tel moyen de transport, mais aussi par les problématiques de circulation : il existe des routes au sol, mais pour ce qui est de permettre à des véhicules personnels de voler en basse altitude, la situation se complique.
Mais l’entreprise chinoise Xpeng, via sa filiale Aeroth se rapproche de plus en plus de cet objectif qui semblait, il y a encore quelque temps, inatteignable. Xpeng construit déjà des voitures électriques qui se positionnent comme des concurrentes aux modèles de Tesla. La marque bénéficie d’une popularité encore limitée en Europe, du fait que peu de pays commercialisent ses modèles en dehors de la Norvège, mais cela n’empêche pas sa filiale de voir beaucoup plus haut dans le ciel, avec son X2.
Une première homologation pour le Xpeng X2
Le Xpeng X2 est, comme le stipule le site officiel, un quadricoptère biplace en fibre de carbone qui n’est pas équipé de roues - bien que le nouvel appareil volant de la société semble être une berline avec des ailes. Et c’est justement ce modèle qui vient de passer un cap ! L’objet volant (presque) non identifié vient d’obtenir un permis de vol spécial de l’Administration de l’aviation civile de Chine.
Cette autorisation permet au X2 de décoller et d’atterrir verticalement ainsi que de voler, avec un pilote à son bord, dans des conditions spéciales. Avec ce permis, Aeroth va ainsi pouvoir réaliser une série de tests de vol habités pour accumuler des données dans l’espoir, un jour, de pouvoir le destiner à la production de masse.
Pour l'instant, le X2 est conçu pour « les futurs vols urbains à basse altitude et est parfait pour les trajets urbains de courtes distances tels que les visites touristiques et le transport médical. » Il dispose de deux modes de pilotage : manuel et automatique - le second mode automatise les opérations de démarrage, de retour et d’atterrissage. Depuis son vol inaugural, l’appareil a effectué plus de 3000 tests.
Pour le moment, il est difficile de savoir si Aeroth parviendra un jour à commercialiser son Xpeng X2. L’homologation dans un pays ne veut pas forcément dire que les autres pays du globe donneront leur aval pour que le Xpeng X2 puisse voler dans leur espace aérien. Néanmoins, la Chine semble avancer à vitesse grand V pour ce qui concerne les voitures volantes, et Xpeng Aeroth ne sera sans doute pas la dernière marque à faire parler d’elle sur ce sujet.