Le groupe Stellantis avec notamment Peugeot et Citroën va se mettre à faire des taxis volants, objectifs les JO de Paris. Mais le chemin est encore long et il faudra d’abord convaincre les différents gouvernements.
Les taxis volants : le futur du transport personnel ?
Le Groupe automobile Stellantis, qui comprend notamment Peugeot, Citroën, Fiat Chrysler et encore beaucoup d'autres, va investir massivement dans la création de taxis volants. Un objectif très ambitieux de 2300 véhicules par an. Pour y parvenir, Stellantis va investir 150 millions de dollars dans l’entreprise américaine Archer Aviation, qui conçoit justement les taxis volants. Cette enveloppe financière sera octroyée pour les dernières étapes du développement, d’ici 2023 / 2024. Donc on comprend aussi que Stellantis n’ait pas non plus trop envie de se mouiller pour le moment.
L'aéronef Midnight, de son nom, prévoit de pouvoir parcourir 161 kilomètres avec 3 passagers en plus du pilote. L’objectif est de faire de petits trajets d’une trentaine de kilomètres entre les aéroports et les centres-ville par exemple. Pendant chaque escale, il peut ainsi être rechargé pendant une dizaine de minutes. Cela lui offre un roulement pour toute la journée sans jamais tomber en rade.
Objectif Paris 2024 pour les taxis volants !
Il sera fabriqué dans une usine américaine dans la ville de Covington dans l’État de Géorgie, proche d’Atlanta. Le parallèle est drôle sachant qu’il s’agit de la ville qui a accueilli les JO d’été de 1996 et que les premiers prototypes pourraient voler au-dessus du ciel parisien pour les JO d’été en 2024. La boucle est bouclée.
La seule chose qui manque au-delà des appareils, c’est une réglementation en Europe. Sans des lois européennes, impossibles de faire voler quoique ce soit. Et bizarrement les instances gouvernementales ne semblent pour le moment pas fixé sur le sort des taxis volants. Il n'est donc pas impossible qu’on les voie d’abord apparaître aux États-Unis, et donc pas pendant les JO de Paris. Il s’agit là d’une question de temps. Il faudra laisser le temps du débat. Même si nous sommes déjà en 2023 et que l’année prochaine se tiendra les JO de Paris. La capitale devait être le centre des nouvelles mobilités urbaines. Si le projet n’arrive pas à temps, cela pourrait en décevoir plus d’un.
Ce genre de projet fascine autant qu’il effraie. En effet, voir des aéronefs au-dessus de notre tête n’est pas non plus la chose la plus rassurante. Surtout que l’on sait pertinemment que ce genre de technologie ne sera pas abordable et sera sûrement dans un premier temps réservé à une élite malheureusement.