Tous les salons dédiés à l’automobile commencent à nous montrer des méthodes pour se déplacer dans les airs. La “voiture volante” est un fantasme qui existe depuis bien longtemps, et pourtant, ce n’est que de nos jours que l’on peut voir les premiers prototypes. La NASA est sur le coup pour les premiers tests, alors, qu’est ce que ça donne ?
La voiture volante, un fantasme qui devient presque réalité !
En novembre, la RATP a fait voler un taxi volant au-dessus de la gare de Lyon à Paris. Le Volocity, c’est son nom, a été testé par des ingénieurs français, mais le véhicule est de conception allemande. En soit, il s’agit là d’une sorte de grand drone totalement électrique, mais qui est surtout beaucoup plus léger et moins bruyant qu’un hélicoptère.
Nous sommes donc à une époque où les premiers tests de véhicules volants commencent, même si ces derniers proposent des technologies encore trop modestes pour réellement pouvoir en vendre. Déjà, tout notre code de la route serait à revoir, et il en va de même pour les formations pour le permis… Toute notre société serait amenée à changer avec de nouveaux aménagements prévus pour ce genre de mobilité, mais pour l’instant, nous en sommes bien loin.
Avec une autonomie encore trop limitée pour qualifier ces véhicules comme des “voitures volantes”, on pourrait premièrement les retrouver pour le transport professionnel. Imaginez demain un taxi volant qui vient vous chercher pour aller à un rendez-vous. Evidemment, cela serait bien sûr utilisé par les plus fortunés d'entre nous et les technologies sont encore trop coûteuses pour faire en sorte d’en vendre par palettes.
Dans un autre registre, outre la praticité des engins, il faut prendre en considération la manière de sécuriser au maximum les passagers. Les pilotes de ligne sont formés pendant de longues années et habilité à gérer des cas extrêmes, alors il est évident que ces voitures volantes ne seront pas faites pour tout le monde.
Gérer les accidents et les difficultés routières sur notre bon vieux plancher des vaches peut se révéler très difficile, alors imaginez un peu ça dans les airs. En plus de cela, les dégâts collatéraux seraient encore plus grands d’un accident de voiture “classique”.
Des failles de sécurité encore trop importantes
C’est pour prévoir ce genre de cas extrêmes que des ingénieurs de la NASA ont commencé à faire des crash-tests avec des habitacles de voiture volante, plus précisément un eVTOL électrique. Avec six mannequins à son bord propulsés sur le sol, les ingénieurs démontrent des crashs beaucoup plus dévastateurs qu’un accident de voiture.
Le test a été effectué avec une coque proposant un design futuriste et relâchée en l’air par un système de câble.
Pendant que l’on analysait les données et les vidéos et ces résultats préliminaires, nous avons remarqué deux événements majeurs pendant ce test.
L’ingénieur Justin Littell indique que les sièges se sont détruits beaucoup plus rapidement qu’il ne l’imaginait, mais aussi que la structure de la coque, bien qu’aussi solide qu’un habitacle de voiture, ne parvient tout simplement pas à protéger les passagers.
A partir de ces données, les scientifiques comptent bien changer la façon dont est réparti le poids dans ce genre de véhicule, mais aussi changer la manière dont les passagers sont disposés dans l’habitacle. La NASA voudrait refaire des tests courant 2023 avec de nouvelles configurations, qui pourraient bien nous faire voir des prototypes qui s'éloignent encore plus du cliché de la “voiture volante”.