À sa sortie en 2019, Disco Elysium a mis beaucoup de monde d’accord. Acclamé par le public et la critique, le titre estonien a mis un coup de pied dans la fourmilière. Dans ce nouvel épisode de JV Legends, on vous explique comment ce titre a vu le jour.
Sommaire
- Estonie, peinture et dépression : les ingrédients d’un délicieux cocktail
- Un succès critique majeur
Estonie, peinture et dépression : les ingrédients d’un délicieux cocktail
Initialement, le jeu est issu d’un projet d’univers un peu vague devenu très concret. Il est né au milieu d’un groupe de rock alternatif estonien. Alors qu’ils discutaient durant des soirées bien alcoolisées, ils en viennent à créer l’univers très atypique de Disco Elysium. Durant sa création, le LORE de ce qui deviendra le jeu culte est teinté par la forte dépression qui touche les membres du groupe. Dans un premier temps, le tout prendra vie dans un livre écrit par Robert Kurvitz et baptisé Sacred and Terrible Air. Le truc, c’est que le livre va faire un flop monumental. Cette histoire ne va pas lancer le projet comme prévu et les créateurs retomberont en dépression pendant plusieurs années. Mais un jour, ils décident de redonner vie à cet univers via un jeu vidéo. Mais un problème s’impose : ils n’ont aucune idée de comment on crée un jeu.
Heureusement pour eux, un riche homme d'affaires estonien va tomber amoureux de leur idée. Cette passion, elle va leur permettre de trouver un beau paquet de financement. Grâce à ça, le studio va pouvoir former une équipe compétente en Angleterre. Alors oui, la genèse de Disco Elysium n’a pas franchement de quoi faire rêver. Teinté d’alcoolisme, de dépression et de doutes, le RPG n’a pas connu un développement serein. Même actuellement, le développement de sa suite se voit être teinté de plaintes pour harcèlement. Le petit studio indépendant, dont c’était le premier jeu, aurait vu deux de ces créatifs principaux avoir des comportements très déplacés. On parle notamment de Robert Kurvitz, tête pensante du projet, mais aussi Aleksander Rostov, le directeur artistique.
Un succès critique majeur
Avec une note de 97/100 attribuée par Metacritic, Disco Elysium s’offre un sacré luxe. En effet, sa version Final Cut est le RPG le mieux noté du site. La performance est d’autant plus impressionnante qu’elle ne reprend pas un seul avis, mais bien 11 critiques issues chacune de médias différents. En clair, la pire note attribuée est un 90/100 de Game Informer. Autre anecdote folle, pas moins de 7 d’entre elles lui ont attribué 100/100. Dans sa critique, IGN explique que le titre brille pour son “intrigue tortueuse, sa galerie de personnages mémorables et la profondeur des choix proposés”. Le média évoque “une expérience qui ne demande qu'à être savourée” et “un véritable chef-d'œuvre à jouer absolument”.
- Si vous souhaitez connaître les origines de ce jeu atypique, le JV Legends dédié est disponible ci-dessus !