La France vient de passer devant le Royaume-Uni dans un secteur clé d’avenir. Une victoire qui montre la force de la France à développer de plus en plus l’innovation en s’exportant à l’international.
La France remplace l’Angleterre en tant que troisième nation technologique
L’économie française se porte beaucoup mieux que ce que l’on peut imaginer, en particulier dans le secteur de la Tech. Les investissements pour développer les entreprises et start up françaises ont porté leurs fruits et ont permis de faire de la France la troisième plus grosse valorisation Tech d’Europe selon le rapport d'Atomico.
Les deux leaders restent toujours les Pays-Bas et l’Allemagne. Il s’agit aussi des deux plus grosses places financières d’Europe. Londres étant auparavant la troisième valorisation générale, mais vient aussi de se faire détrôner par Paris. L’une des raisons est la croissance insolente des entreprises du luxe et surtout la fébrilité des marchés à l'arrivée de l’ex-Première ministre, Liz Truss, décrite comme une Margaret Thatcher bis. Sans oublier que le Brexit n’a absolument pas aidé, avec des entreprises qui ont fui le pays.
La Tech en forte croissance en France !
Et oui, la France fait aussi partie des leaders dans le secteur technologique. La French Tech marque un peu plus son empreinte. Cela est notamment dû au fait qu’en France une grande partie des investissements viennent de France (44%). À la différence d’autres pays qui dépendent en grande partie d'investissements étrangers. Cette indépendance partielle permet aussi de rassurer les investisseurs. L’argent reste ainsi en France et nourrit le système global.
La capitalisation boursière de la France passe ainsi de 121 milliards en 2021 à 179 milliards en 2022. Alors que l’Angleterre passe de 224 milliards à 113 milliards en 2022. Une capitalisation quasiment divisée par deux. Aucun autre pays dans le top 10 ne concède de telle perte. Le seul pays à avoir bien résisté cette année est l'Italie avec - 4%. Certes le pays se trouve très loin du top 4, mais sa résilience à la crise est réelle. La France chute de 33%, similaire à la Suisse. L’Allemagne numéro deux des plus grosses capitalisations chute de 40% et les Pays-Bas numéro 1, chute de 43%
Certains conglomérats français investissent aussi grandement dans les startups et les entreprises Tech. On peut ainsi citer Orange, BPIFrance ou Publicis. On constate en revanche un recul inquiétant en Europe en matière de nouvelles entreprises. En 2021 59% de la capitalisation des sociétés Tech venait d'entreprises dans les années 80 et avant. Cette année cette part est passée à 67%. Cela veut dire que les jeunes entreprises peinent à se développer au dépit des historiques. Les entreprises qui fonctionnent le mieux sont celles qui parviennent à se serrer le mieux la ceinture. L’efficacité des revenus est ainsi devenue nécessaire. Les sociétés qui tentent des investissements lourds à long terme ne sont ainsi pas récompensées. La période actuelle ne favorise pas la prise risque et récompense les plus frileux.