Personne ne l’attendait et pourtant, Renault l’a fait ! Le constructeur automobile français vient d’annoncer un partenariat avec Airbus, pour faire entrer la voiture électrique française dans une nouvelle dimension.
La voiture électrique 100% française a un bel avenir devant elle
Quand on parle de voiture électrique made in France, les deux noms qui nous viennent directement à l’esprit sont Peugeot et Renault. Grâce à leur véhicule qui truste régulièrement les premières places du classement des voitures électriques qui s’écoulent le mieux en France (e-208, Renault Zoé, Megane E-Tech), les deux marques n'hésitent pas à redoubler d’innovations pour rester au top !
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la firme dirigée par Luca de Meo est particulièrement active. Récemment, nous vous avons beaucoup parlé de Renault, que ce soit avec la fin des terres rares annoncée sur leurs prochaines voitures, la création de la sous-entité Ampère ou encore le partenariat avec IONITY pour faciliter les recharges sur autoroutes. Eh bien, visiblement, le losange ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisque le groupe a annoncé hier son partenariat avec le numéro 1 de l’aéronautique : Airbus.
L’objectif de cette association : « renforcer les transversalités et les synergies pour répondre aux besoins d'électrification des deux entreprises, en améliorant leur gamme de produits respective. » = Airbus/Renault : l’alliance 100% française qui va révolutionner les batteries de voitures électriques =
Dans l’introduction du communiqué de presse publié par Renault Group, il est fait mention de « batteries nouvelles générations ». Et ça ne s’arrête pas là, puisque la directrice de l’ingénierie Airbus, Sabine Klauke déclare que : « Ce partenariat intersectoriel avec Renault Group nous aidera à faire émerger la prochaine génération de batteries dans le cadre de la roadmap d'Airbus en matière d'électrification. » Mais alors, à quoi correspondent ces fameuses batteries ?
En fait, ces batteries nouvelles générations seraient en fait des batteries solides, qui sont tout simplement bien supérieures aux traditionnelles batteries lithium-ion que nous retrouvons dans nos voitures électriques actuelles. Avec une meilleure densité énergétique, un poids moindre, ces dernières permettraient d’accroître l’autonomie de ces véhicules d’environ 30 à 40%. Il faut également noter que ce partenariat va permettre à Airbus de « faire mûrir les technologies associées aux futurs avions hybrides-électriques. » L’électricité serait notamment utile sur les phases de décollage qui demande une grande quantité d’énergie.
Si ces batteries solides représentent une vraie option pour l’avenir de la voiture électrique et celui de l’aviation hybride-électrique, nous ne devrions, pour autant, pas voir de réels résultats avant 2030, voire 2035. En attendant cette date, les équipes d’ingénieurs d’Airbus et de Renault Group vont travailler main dans la main pour faire évoluer les technologies actuelles, et qui sait peut-être un jour nous annoncer la création d’un avion 100% électrique et/ou une voiture électrique avec une autonomie défiant nos standards actuels.