Si tout le monde ou presque ne jure que par les petites voitures électriques, d’autres constructeurs veulent, au contraire, seulement proposer des gros véhicules électriques. Et avec ces avis changeants, certaines marques comme Fiat comptent bien en profiter pour regagner des parts de marché.
Voiture électrique : Fiat se prépare à tout rafler !
La voiture électrique, c’est un peu le hit du moment. Tout le monde en parle et tout le monde cherche à savoir si ces véhicules seront capables de nous accompagner vers un avenir plus écologique - ce n’est pas tout à fait le cas pour le moment. Si des marques comme Tesla, BMW ou encore Audi proposent de grosses voitures électriques haut de gamme et donc chères, d’autres constructeurs ont plutôt choisi de se lancer dans l’électrique avec de petites voitures, sans pour autant lésiner sur la qualité.
C’est le cas de Fiat et de sa 500 électrique qui fait régulièrement partie du Top 10 des voitures électriques qui se vendent le mieux en France et en Europe. Pourtant, d’autres constructeurs semblent vouloir délaisser le segment A et B électrique, c’est notamment le cas de Ford qui a récemment annoncé la fin de l’un de ses modèles mythiques : la Fiesta. Par ce choix, la marque américaine souhaite renforcer son positionnement sur le marché des grosses voitures électriques.
Avec cette nouvelle orientation, la firme fondée par Henri Ford libère donc un peu le marché du segment B. Un changement de direction qui a l’allure d’une aubaine pour Fiat, qui va, selon les dires de son patron Olivier François, vraisemblablement continuer de se concentrer sur le segment A, tout en se lançant sur le segment B électrique !
Fiat veut « conquérir à nouveau » le segment B avec les voitures électriques
Comme nous l’expliquions plus haut, de nombreux constructeurs, comme Ford, semblent vouloir de plus en plus se placer sur le segment des SUV et des berlines électriques. En revanche, d’autres marques veulent quant à elles prendre le contre-pied de cette tendance, en se focalisant sur les mini-citadines et les citadines polyvalentes. Fiat est donc l’une de ces marques et son patron Olivier François n’a pas caché lors de sa récente interview accordée à Autocar.
Le fait qu’il n’y est pas de Fiesta ni de Polo sur notre route est tout simplement fantastique, car c’est vraiment là que les gens nous attendent. Nous n’avons pas fait de nouvelle Punto depuis 2013 ou quelque chose comme ça, mais si vous demandez aux clients européens de nommer leurs marques préférées du segment B, Fiat est dans le top trois. Nous avons besoin de conquérir à nouveau le segment B, et nous avons besoin de continuer à dominer le segment A. Nous savons pourquoi les autres le quittent et je le comprends, car c’est très difficile.
Bien que le patron de la marque italienne, sache quelle direction il souhaite donner à son groupe, il sait également que ça ne sera pas un long fleuve tranquille. Tous les constructeurs automobiles le savent depuis maintenant plusieurs années, la production d’une voiture électrique ne coûte pas moins cher que celle d’une voiture thermique. La rentabilité est par conséquent difficile à atteindre, mais pas impossible. Il ne nous reste donc plus qu’à voir si les cinq nouveaux modèles électriques que lancera la marque dans les prochaines années, suffiront à répondre aux attentes du patron et donc indirectement à celles des consommateurs qui sont particulièrement friands des citadines et des mini-citadines.