Imaginer que sous sommes dans une grande simulation comme Matrix relève à la fois de la science-fiction, mais peut-être aussi de la science. Un scientifique souhaite lancer une expérience qui prouve une bonne fois pour toutes si nous ne sommes constitués que de 1 et de 0.
La simulation reprend en popularité chez les scientifiques
Oui, c’est une théorie bien réelle et surtout qui tend de plus en plus vers le scientifique. La réponse à "sommes-nous dans une simulation ?” n'hésite pas encore. Mais cela pourrait bien changer dans les années à venir.
Cette théorie a repris de l’ampleur lorsque Elon Musk s’est mis en tête qu’être dans une simulation était tout à fait logique. La popularité de la théorie a ainsi grimpé en flèche et les scientifiques s’y sont mis.
Cette théorie permet ainsi de faciliter la compréhension de la création de notre univers. De tout temps, nous nous sommes tournés vers le fantastique pour comprendre l’inexplicable. La science a en revanche mis un coup d'arrêt à de nombreuses théories. Il s’agit donc d’un grand pas, que des physiciens se mettent eux aussi à vouloir prouver l’impossible.
La Matrice est plus réelle que jamais, Elon Musk avait peut-être raison
Pour le moment les preuves que nous sommes dans une simulation ne sont qu’empiriques. Et encore, difficile d’appeler ces théories des preuves. On note notamment l'inconstance de la nature. Une expérience qui fonctionne un jour ne fonctionne plus le lendemain, dans les mêmes conditions. L’explication est donc qu’il y a eu un bug dans la simulation.
Mais c’est avec une preuve scientifique solide que cela pourra être prouvé. Pour cela, le physicien Seth Lloyd du Massachusetts Institute of Technology aux États-Unis a élaboré une expérience théorique. Selon lui, si on réfléchit en terme informatique, donc en bits, tout ce qu’il y a autour de nous à de l’information, un code qui définit sa fonction. Ce code, qui doit avoir une petite masse, peut ainsi être considéré comme la cinquième matière de l’Univers.
Ainsi, en détruisant avec un éclair d'énergie l’information d’une particule élémentaire ainsi que son antiparticule, on obtient une émission de photons qui peuvent être calculés. Cela offre ainsi un moyen de comprendre si la particule contient oui ou non un code comme on pourrait l’entendre en informatique. Selon le scientifique, nous avons tous les outils pour réaliser l'expérience. Il a donc lancé une cagnotte pour se lancer.
La théorie c’est beau, mais maintenant place à la pratique. Si l’aspect scientifique est indéniable, on peut tout de même se poser la question de la faisabilité. C’est pour cette raison que nous ne recommandons pas de participer au crowdfunding. Libre à vous de le faire, mais pour le moment, il reste 42 jours et il n’est parvenu à récolter que 3 000 euros sur les 215 000 demandés.